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Paris : une étude lancée pour décider de l'avenir du périphérique

Les premiers résultats de cette convention d'études sont attendus dès le premier trimestre 2020. Les premiers résultats de cette convention d'études sont attendus dès le premier trimestre 2020.[© JACQUES DEMARTHON / AFP]

Une convention d'études sur le devenir du périphérique parisien a été votée par les élus parisiens ce mardi 10 décembre, afin d'enclencher la vitesse supérieure dans sa transformation.

«Nous allons proposer une délibération à ce conseil de Paris pour faire une étude avec nos partenaires afin d’avoir une meilleure connaissance des usages du périphérique», a ainsi fait savoir Christophe Najdovski, l'adjoint à la mairie de Paris chargé des transports.

Elle permettra– comme le préconisait le rapport de la Mission d’information et d’évaluation (MIE) – «de recueillir les données précises sur les déplacements, les usages et le profil des usagers du périphérique» et d'ainsi faire un état des lieux précis, qui comprend un volet consacré à la pollution.

«Aujourd’hui, on enregistre les flux quantitatifs des véhicules sur le périphérique, mais on ignore leur origine et leur destination. Il nous faut donc des données qualitatives», a également expliqué Christophe Najdovski.

Les études serviront notamment à déterminer l’impact de la création d’une voie dédiée aux transports et véhicules propres. «La question se pose ensuite sur quelle voie réserver ? Certains pensent qu’il faut réserver tout le périphérique intérieur aux véhicules propres et bus. D’autres plutôt une seule voie sur le périphérique intérieur et extérieur», commente l'adjoint aux transports.

Une concertation commune

L'objectif de la municipalité parisienne ? «Transformer cette autoroute urbaine en boulevard urbain à l'horizon 2030». Pour Anne Hidalgo, la maire de Paris, il s'agit surtout de «faire émerger un consensus» et que tous soient parties prenantes de cette «transformation ambitieuse».

Cette démarche va ainsi réunir tous les grands acteurs en lien avec le périphérique : la région et Ile-de-France Mobilités mais également la métropole du Grand Paris ainsi que trois départements de la petite couronne.

«Ce n’est pas Paris contre la banlieue, car le diagnostic est partagé, toutes les villes proches sont concernées par les problèmes de pollution et de congestion. Neuilly ou Charenton ont les mêmes problèmes que nous», a à son tour défendu Jean-Louis Missika, l'adjoint chargé de l'urbanisme, de l'espace public et des projets du Grand Paris.

Même si la municipalité insiste sur l'idée d'une concertation commune, la convention d'études sera intégralement financée par la ville de Paris, qui a déjà annoncé attendre les premiers résultats dès le premier semestre 2020.

«Nous pouvons arriver à faire évoluer le périphérique sur la prochaine mandature, entre 2020 et 2026», prédit Jean-Louis Missika.

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