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Pourquoi le réveillon va-t-il être pollué en région parisienne ?

L'air francilien comprend des quantités conséquentes de particules fines. [© GERARD JULIEN / AFP]

Pour le passage à la nouvelle année, la région parisienne connaît ce mardi 31 décembre un pic de pollution aux particules fines. Un phénomène qui va se prolonger mercredi 1er janvier, selon les prévisions d'Airparif, et qui pourrait durer.

Il s'agit en effet d'un «épisode de pollution hivernale» comme il s'en produit régulièrement entre novembre et mars, causé en grande partie par des conditions météos particulières.

D'une part, les écarts importants de température entre le matin et l'après-midi créent un «couvercle» d'air chaud au-dessus de l'Ile-de-France, emprisonnant les polluants. L'absence de vent ou de pluie empêche aussi la dispersion des particules. «Toutes les émissions locales de pollution s’accumulent progressivement dans un air qui n'est pas brassé», explique ainsi un ingénieur d'Airparif.

Concernant les émissions de particules fines, elles proviennent de deux sources principales : le chauffage (en particulier au bois), dont l'utilisation augmente avec la baisse des températures, ainsi que le trafic routier. Car même s'il y a moins de voitures que d'habitude, les départs en vacances et la grève provoquent des embouteillages conséquents et donc polluants.

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© Airparif

«D’après les conditions météo des prochains jours, qui restent similaires, il n'est pas exclu qu’on redépasse le seuil d'alerte. On est parti pour une accumulation des particules fines sur plusieurs jours», prévoit-on chez Airparif. Et pour que les Franciliens respirent mieux ? «Il faudra attendre des conditions dispersives plus importantes, avec notamment du vent et de la pluie».

Face à ce pic de pollution, l'Agence régionale de santé (ARS) recommande de limiter les efforts intenses ainsi que d'éviter les zones à fort trafic routier.

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