En direct
A suivre

Grève : pourquoi la galère continue dans les transports malgré la réouverture des lignes ?

Les métros toujours bondés en ce début janvier. Les métros toujours bondés en ce début janvier.[© Bertrand GUAY / AFP]

Alors que toutes les lignes de métro de région parisienne sont réouvertes ce lundi 6 janvier, au moins partiellement, la situation ne s'arrange guère pour les usagers.

Depuis plusieurs jours et «l'amélioration progressive du trafic» évoquée par les autorités, peu de trains circulent en réalité. Les lignes de métro ne sont toujours ouvertes que six heures au total, avec trois heures lors des pointes du matin, de 6h30 à 9h30, et trois heures en fin d'après-midi, de 16h30 à 19h30. La situation reste également très compliquée sur les RER ainsi que sur les Transiliens.

Et après une relative accalmie pendant les vacances, le retour des Franciliens remplit de nouveau les transports en commun. Cela a pour effet de saturer complètement les quelques trains qui circulent et de ralentir encore plus le trafic, voire même de l'interrompre.

Sur les réseaux sociaux, certains Internautes ont même fait leurs propres calculs concernant l'offre réelle de transport. C'est notamment le cas du compte twitter baptisé «Plus de trains», qui estime – se basant notamment sur la durée d'ouverture et la portion de chaque ligne ouverte – que le réseau de métro fonctionne à seulement 28 % de sa capacité habituelle ce lundi 6 janvier.

De plus, si de nombreuses entreprises ont pris des dispositions pour permettre à leurs salariés de décaler leurs horaires ou de faire du télétravail, il apparaît impossible pour certaines de tenir ce rythme. Les salariés vont donc devoir trouver d'autres solutions pour se déplacer et parvenir à se rendre au travail. Sans compter l'important coût financier de l'utilisation de transports alternatifs, comme les taxis et les chauffeurs privés ou les opérateurs en libre-service comme Lime ou Cityscoot.

Pour l'heure, si le remboursement du passe Navigo pour le mois de décembre a été demandé par Valérie Pécresse, présidente de la région et d'Ile-de-France Mobilités, aucun compromis en ce sens n'a encore été trouvé avec la RATP et la SNCF. A moins de frauder, il faut donc à nouveau débourser 75,20 euros pour ce mois de janvier.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités