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Manifestations en Iran : la police a reçu des consignes de «retenue»

Des étudiants iraniens défilent en hommage aux victimes du crash d'un Boeing ukrainien, le 11 janvier 2020 à Téhéran [Atta KENARE / AFP] Des étudiants iraniens défilent en hommage aux victimes du crash d'un Boeing ukrainien, le 11 janvier 2020 à Téhéran [Atta KENARE / AFP]

Le chef de la police de Téhéran a déclaré lundi avoir reçu des consignes de «retenue» face aux manifestations de colère contre les autorités observées depuis samedi soir après que l'Iran a reconnu avoir abattu par erreur un avion civil ukrainien.

«La police a traité les personnes qui se sont rassemblées avec patience et tolérance. La police n'a pas du tout tiré sur les rassemblements parce que la retenue était à l'ordre du jour des policiers de la capitale», a déclaré le général Hossein Rahimi dans des propos publiés par la télévision d'Etat.

Les forces armées iraniennes ont reconnu samedi que le vol PS572 d'Ukraine International Airlines tombé le 8 janvier après son décollage de Téhéran avait été abattu par un missile tiré «par erreur» alors que la défense du pays était en état d'alerte de niveau «guerre» par crainte d'une attaque américaine.

Photo obtenue du site web du guide suprême iranien Ali Khamenei (d) rencontrant l'émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani (c) en présence du président iranien Hassan Rohani, le 12 janvier 2020 à Téhéran [- / IRANIAN SUPREME LEADER'S WEBSITE/AFP]
Photo obtenue du site web du guide suprême iranien Ali Khamenei (d) rencontrant l'émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani (c) en présence du président iranien Hassan Rohani, le 12 janvier 2020 à Téhéran

L'annonce de la responsabilité des forces armées a créé un choc en Iran et une vague d'indignation.

Dès samedi soir, une cérémonie d'hommage aux victimes dans une université de Téhéran a viré à la manifestation contre les autorités, aux cris de «mort aux menteurs», avant d'être dispersée par la police.

Dimanche soir, de nouveau, des rassemblements de colère, d'une ampleur difficile à évaluer, ont eu lieu

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux et qui n'ont pu être authentifiées immédiatement laissent penser que plusieurs personnes pourraient avoir été blessées par des tirs de grenades lacrymogènes.

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