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8 heures dans 3m2 : la punition polémique d'un institut privé

L'affaire a eu lieu à Viry-Châtillon, dans l'Essonne. L'affaire a eu lieu à Viry-Châtillon, dans l'Essonne.[STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

C'est ce qu'on appelle une politique de «zéro tolérance». À l'Institut privé et catholique Saint-Louis Saint-Clément de Viry-Châtillon, des élèves ont été enfermés pendant plusieurs heures dans une pièce de 3 mètres carrés en guise de punition s'ils sont suspectés de tricherie.

Cette pratique de l'établissement est mise en oeuvre depuis le 13 décembre 2019, comme l'explique le Parisien qui révèle l'information. Nommée «parloir», la pièce abrite les élèves pendant une journée d'école environ, durant laquelle ils ne communiquent pas avec les autres, n'ont pas de récréations et ne peuvent sortir pour aller aux toilettes que deux fois. 

Pendant ce temps, il doit effectuer du travail, sans aucune surveillance ni consignes, si ce n'est le passage aléatoire d'une personne pour vérifier que tout se passe bien. «C'est quand même dur psychologiquement. Surtout pour une suspicion de triche», explique un élève concerné dans le quotidien. «J'avais l'impression d'être dans un asile ou en prison», confie une autre. 

Ce virage autoritaire dans la politique de l'école proviendrait du nouveau directeur nommé en septembre 2019, Christophe Robuchon-Lee, par le diocèse d'Essonne. L'Association des parents d'élèves s'est dite choquée par un tel traitement. L'Institut possède une latitude plus grande concernant son règlement intérieur du fait d'être privé. 

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