Cinq jour après son installation, une statue de Jacques Chirac a été vandalisée à Nice (Alpes-Maritimes). Deux doigts de sa main gauche ont été sectionnés.
Ce mercredi 12 janvier au matin, les Niçois ont découvert la statue de 2,20 mètres de haut de l'ancien président de la République, décédé le 26 septembre dernier, sans son auriculaire et son annulaire. Ce dernier a été recollé par le ou les vandale(s) mercredi après-midi, mais l'autre doigt est toujours porté disparu.
La statue de Jacques #Chirac, inaugurée à #Nice par Christian Estrosi, s'est retrouvée avec deux doigts en moins. La statue de plus de deux mètres avait été installée face à la mer, au sein de la «cité du Parc», rebaptisée «Cours Jacques-Chirac». pic.twitter.com/gDq0xO6V0J
— News24 (@ne24ws) February 13, 2020
Une plainte a été déposée par la ville de Nice. Selon la mairie, les images de vidéosurveillance montrent cinq individus procéder à la dégradation du monument. Ces séquences doivent être transmises à la police dans le cadre de son enquête. Quant à la statue, œuvre de l'artiste Patrick Ferga, elle devait être réparée ce jeudi dans la journée.
Ce monument mémoriel est décidément sujet à discussions ces derniers jours. Avant qu'il ne soit vandalisé, il avait été au cœur d'une polémique en raison notamment de son coût supposé. Selon Benoît Kandel, candidat aux municipales et ancien premier adjoint du maire de Nice Christian Estrosi, la statue, inaugurée en grande pompe samedi 8 février en présence notamment de Claude Chirac, fille de l'ancien chef d'Etat, aurait coûté «2,1 millions d’euros aux Niçois». Une affirmation inexacte, puisque le montant avancé par l'ancien colonel de gendarmerie englobe en fait le coût de la réhabilitation de la rue entière, rebaptisée «cours Jacques-Chirac» à l'occasion de l'inauguration de la nouvelle statue.
Ce matin avec l'inauguration du Cours Jacques Chirac, les Niçois redécouvrent un lieu qu'ils avaient oublié voire tel qu'ils ne l'avaient jamais vu. Vous le voyez à présent tel qu'il aurait toujours dû être : ouvert et accueillant, chaleureux et plein de vie. pic.twitter.com/CvxZM4njGf
— Christian Estrosi (@cestrosi) February 8, 2020