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Municipales 2020 : Jean-Marie Le Pen choisit Rachida Dati pour Paris

Pour Paris, Rachida Dati est la favorite du «Menhir». [JOEL SAGET / AFP].

Dans sa course à la mairie de Paris, c'est un soutien qui pourrait ne pas lui faire du bien. Dans une interview accordée à l'Opinion, dimanche 23 février, Jean-Marie Le Pen a indiqué que, s'il pouvait voter à Paris, il choisirait sans hésiter Rachida Dati.

Le cofondateur du Front National (devenu depuis Rassemblement national, sous la direction de sa fille Marine, NDLR) ne tarit en effet pas d'éloge pour la candidate Les Républicains, alors même que son ancien parti a officiellement investi son propre candidat, en la personne de Serge Federbusch.

Qu'à cela ne tienne, l'ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy a la préférence du «Menhir», comme il se plaît d'ailleurs à le dire depuis plusieurs mois déjà. 

«Si j’étais Parisien, je voterais Rachida Dati parce que je trouve que sa personnalité mérite la confiance», confiait ainsi Jean-Marie Le Pen au magazine alsacien Heb’di, comme le rappelle l'Opinion.

De ce fait, et s'il était inscrit sur les listes électorales de la capitale, il prendrait le bulletin «Rachida Dati», «raide comme balle», c'est-à-dire «sans hésiter», comme le traduit le journal.

Le «Diable de la République», âgé de 91 ans aujourd'hui, émet néanmoins un bémol au sujet de sa favorite. Il regrette en effet que l'actuelle maire du 7e arrondissement de Paris ait prénommé sa fille Zohra.

Une répercussion dans la campagne ?

«Le prénom c’est ce qui vous marque à vie», dit-il ainsi à l’Opinion, dans un propos où semble poindre la contrition.

Quant à Rachida Dati, elle n'avait toujours pas réagi ce lundi 24 février en fin de matinée. Créditée de 22 % des voix dans un dernier sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche, elle est au coude-à-coude avec la socialiste Anne Hidalgo (24 %) et la marcheuse Agnès Buzyn (19 %).

Reste à savoir à présent, dans une ville où le Rassemblement national n’a encore jamais atteint de score à deux chiffres, comment ce soutien venu de l'extrême-droite puisse être utilisé comme argument de campagne.

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