Patrick Guigon, maréchal des logis-chef de 51 ans, est devenu le premier gendarme décédé des suites du Covid-19. Il est mort mercredi soir, laissant derrière lui une femme et trois enfants.
Dans un communiqué, la fédération nationale des réservistes opérationnels et citoyens de la gendarmerie nationale (ANORGEND) a indiqué qu’il «est décédé après une brutale aggravation de son état de santé, alors qu’il était en arrêt maladie pour suspicion du Covid-19, depuis quelques jours». Il n’avait pas encore été dépisté, détaille le service de communication des armées.
La détérioration a été si brusque qu’il n’a pas eu le temps d’être hospitalisé. Il est mort dans son logement, à la caserne de Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
Le directeur général de la gendarmerie présente ses condoléances à la famille du sous-officier décédé hier soir, après une aggravation de son état de santé, alors qu’il était confiné pour une suspicion de COVID19.
— Porte-parole de la Gendarmerie Nationale (@PorteparoleGN) March 26, 2020
Au service des écoutes téléphoniques
La gendarmerie a indiqué qu’il n’était pas en contact avec le public. Il travaillait au service des écoutes téléphoniques, indique France 3. Les circonstances par lesquelles il a été contaminé ne sont toujours pas connues.
Un recensement des personnes qu’il aurait pu croiser au sein de la caserne est en cours.