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Plus d'un tiers des bars et clubs en France pourraient fermer définitivement après la pandémie

Une catastrophe pour les bars et clubs notamment, qui accusent des pertes financières dont ils ne sont pas certains de pouvoir se relever[MEHDI FEDOUACH / AFP]

La pandémie de coronavirus pourrait bien laisser des traces indélébiles à certains établissements de nuit. Selon le collectif Culture Bars-Bars, 30 à 40% des bars et des clubs pourraient mettre la clé sous la porte à la suite de la crise.

Selon les informations recueillies par Trax for Culture, plusieurs syndicats représentant les établissements de nuit dénoncent le refus des assureurs à couvrir les pertes d'exploitation colossales liées à la pandémie de coronavirus. Pourtant, la fédération française des assurances (FFA) est catégorique : «Les assureurs couvrent des risques et pas des crises systématiques». 

Une catastrophe pour les bars et clubs notamment, qui accusent des pertes financières dont ils ne sont pas certains de pouvoir se relever. Pour compenser les pertes, les membres de la FFA se sont engagés à contribuer «à hauteur de 200 millions d'euros» à un fonds de solidarité mis en place par les pouvoirs publics pour aider les microentreprises et les indépendants. Un geste loin de convaincre les syndicats, alors qu'en coulisses, la FFA «rejette toute forme d'indémnisation». 

Rémi Calmon, directeur exécutif du Sneg & co, syndicat national regroupant des lieux festifs, a par ailleurs indiqué à Trax for Culture que les pertes «se chiffrent en dizaines de milliards». 

Face à la propagation du virus qui a déjà fait plus de 100.000 morts dans le monde à ce jour, Edouard Philippe avait annoncé le 14 mars dernier lors d'une allocution la fermeture de tous les lieux publics «non indispensables» tels que les bars, les cafés, les cinémas, les restaurants ou encore les discothèques. 

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