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Covid-19 et allergie aux pollens : puis-je prendre mon traitement ?

Toutes les personnes atteintes d'allergies doivent continuer à prendre leur traitement.[©Philippe HUGUEN / AFP]

Une majorité du territoire se trouve en vigilance de niveaux rouge et orange pour le pollen, en ce week end de l'Ascension. Ecoulements du nez, picotements des yeux…Pour soulager leurs symptômes, les personnes allergiques prennent bien souvent des antihistaminiques. Mais est-ce recommandé en cette période de pandémie de Covid-19 ?

Toutes les personnes atteintes d'allergies doivent continuer à prendre leur traitement, rappelle la Société Française de Pharmacologie et de Thérapie (SFPT). «Il n'y a pas de risque à prendre de la cétirizine, ou un autre antihistaminique, en cette période.», est-il écrit sur son site internet.

La cetirizine est un antihistaminique c’est-à-dire qu’elle bloque les récepteurs à l’histamine, une molécule sécrétée par l'organisme et libérée lors des réactions allergiques, qui est à l’origine des symptômes.

Mais en bloquant ces récepteurs, la cetirizine et les autres antihistaminiques, «ne diminuent pas les défenses contre les virus et les bactéries», rassure la Société Français de Pharmacologie et de Thérapie. Il n’y a donc, a priori, pas de risque à prendre d'antihistaminiques.

«De plus, si les signes de rhinorrhée sont importants, il peut être utile de prendre des antihistaminiques plutôt qu'un autre traitement pour faire la différence avec des signes respiratoires d'infection potentielle.», précise-t-elle. Certains des symptômes d’une allergie aux pollens - nez qui coule, et toux dans le cas des personnes qui souffrent d'asthme allergique - peuvent en effet être facilement confondus avec ceux du Covid-19.

Pour rappel, les personnes souffrant d'asthme doivent également poursuivre la prise de leur traitement par corticoïdes inhalés. Si la prise d'anti-inflammatoires, tels que l’ibuprofène et certains corticoïdes, pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection pour les patients atteints de coronavirus, «il n’a jamais été démontré que la prise de corticoïdes inhalés était un facteur de risque sévère», a rappelé la Fédération française d’allergologie.

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