Le «Ségur de la Santé» annoncé par le gouvernement doit s'ouvrir ce lundi 25 mai. Une concertation sur les conditions de travail des personnels soignants dont le nom ne doit rien au hasard.
Le 17 mai dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran annonçait le lancement d'un «Ségur de la santé», avec une «grande réunion multilatérale des partenaires sociaux au ministère» afin de présenter un plan «cet été, pour traduire tout ce qui peut l'être dans le prochain budget de la sécurité sociale».
Mais inutile de chercher dans le dictionnaire, «ségur» n'est pas un synonyme de «concertation» ou de «débat». Même s'il pourrait le devenir. En effet, l'appellation de ce nouveau rendez-vous est simplement tirée de l'avenue de Ségur, à Paris, où est situé le ministère de la Santé et des Solidarités.
Une désignation choisie sur le même modèle que le fameux «Grenelle». Si ce mot désigne depuis des décennies une grande concertation entre le gouvernement et différents acteurs de la société sur un sujet particulier, c'est parce que le ministère du Travail, qui a accueilli les négociations ayant permis de mettre fin aux événements de mai 68, se trouve dans la rue Grenelle, dans le 7e arrondissement de la capitale. Reste à savoir si le Ségur aura le même destin que son aîné...
Quel hôpital pour demain ?
Parallèlement au «Ségur de la Santé», pour réfléchir à l'hôpital de demain et à sa place dans le système de santé, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a lancé, sur la plate-forme Make.org, une grande consultation citoyenne, dont CNEWS est partenaire.
Si vous souhaitez y participer, vous pouvez proposer vos idées ou voter pour celles des autres participants directement dans le module ci-dessous. Vous avez jusqu'au 25 juin pour le faire, date de clôture de la plate-forme.