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Des consommateurs dénoncent des abus sur la facturation des mesures anti-covid dans les commerces

Les salons de coiffure sont parmi les commerces les plus cités par les consommateurs mécontents.[JOHN THYS / AFP]

Distanciation, gel hyroalcoolique en libre service et désinfections multiples : depuis le déconfinement, les commerçants ont pris des mesures qui ont un coût, souvent répercuté sur la facture du client. Une pratique qui s'entend mais dans une certaine mesure : selon 60 millions de consommateurs certains garagistes, coiffeurs ou dentistes font payer les précautions anti-Covid au prix fort.

Plusieurs Français ont témoigné en ce sens. Selon le magazine, la plupart du temps les commerçants ne demandent que quelques euros de plus pour compenser l'investissement alloué aux mesures sanitaires contre le coronavirus. Une sorte de participation à l'effort commun à laquelle personne ne trouve à redire.

Cela comprend l'achat des équipements de protection et des produits désinfectants, mais aussi le temps consacré au nettoyage régulier et à l'éventuelle réorganisation des lieux pour accueillir les clients selon les règles de distanciation.

Sauf que «le tarif peut grimper à plus de 50 euros dans certains secteurs». Ainsi, une consommatrice évoque sa déconvenue avec un garagiste qui lui a demandé de payer 49 euros supplémentaires pour un «forfait désinfection».

Au-delà du prix demandé, le problème tient également au fait que ce coût supplémentaire n'est parfois pas indiqué en amont. Le consommateur n'en prend connaissance qu'après coup, au moment de passer à la caisse.

Ce cas de figure a également été rencontré lors d'un rendez-vous chez le dentiste à l'issue duquel 20 euros supplémentaires, qui n'apparaissaient pas sur le devis, ont été demandés à une patiente.

60 millions de consommateurs souligne les «contraintes très importantes» auxquelles les dentistes sont soumis pour «se prémunir du virus», mais aussi les différents dispositifs d'aide prévus par l'Assurance maladie pour leur permettre de se protéger.

Dans les faits, ces «suppléments Covid» ne sont pas illégaux puisque les prix sont fixés librement en France. Cependant, les professionnels sont tenus d'informer clairement leurs clients en amont. Cela passe par un affichage lisible et visible en boutique, mais aussi par une mention spécifique dans le devis, s'il y en a un.

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