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Barbara Pompili : ses trois chantiers prioritaires à l'Ecologie

Relance verte, rénovation énergétique... les dossiers de Barbara Pompili, nommée ministre de la Transition écologique, sont nombreux. [LUDOVIC MARIN / AFP].

Elle est censée incarner le «virage vert» voulu par Emmanuel Macron. Barbara Pompili, 45 ans, a été nommée ministre de la Transition écologique, le 6 juillet 2020, dans le gouvernement de Jean Castex. Voici ses chantiers les plus prioritaires.

Concrétiser les propositions de la Convention citoyenne pour le climat

Alors que le président de la République a validé 146 des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat, sa tout nouvelle ministre à l'Ecologie a déjà indiqué qu'il faudrait à présent «les concrétiser».

Parmi les propositions retenues, figurent notamment l'établissement d'un bilan carbone annuel pour les entreprises, et, surtout, l'objectif de respecter l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050.

Des objectifs ambitieux mais dont les modalités de leur application n'ont pas encore été exactement précisées. Elles passeront quoi qu'il en soit déjà par un grand projet de loi spécifique censé être présenté d'ici à la fin de l’été.

Sur certaines mesures, Barbara Pompili pourrait notamment avoir à trancher sur l’organisation d’un référendum.

Lancer un grand plan de rénovation énergétique

Dossier connexe issu des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, Barbara Pompili devra également lancer un grand plan de rénovation énergétique, partie intégrante d'un grand plan de relance plus large censé être lancé à la rentrée.

Après la vague verte et la percée des écologistes dans plusieurs grandes villes de France aux municipales du 28 juin dernier, le président de la République semble avoir plus que jamais entendu le message et a annoncé 15 milliards d'euros supplémentaires pour la transition écologique.

Des moyens mis sur la table pour, entre autres, investir dans les transports propres, la rénovation des bâtiments et poser les fondations de «l'industrie de demain».

Auparavant présidente de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire à l'Assemblée nationale, avant d'être promue ministre, Barbara Pompili avait d'ailleurs rédigé plusieurs amendements au projet de loi de finances rectificative pour 2020, pour conditionner les aides de l'Etat accordées aux entreprises à des engagements écologiques.

Faire de l'écologie un sujet transversal

Avant même sa prise de fonction comme ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili avait indiqué qu'elle souhaitait faire de l'écologie et des thématiques vertes un sujet transversal. Autrement dit, faire de ces questions un enjeu dans tous les champs de l'action gouvernementale.

Aujourd'hui aux manettes, la question sera de savoir si elle aura assez de poids pour faire de ce projet une réalité et remporter les arbitrages.

Cela dans un contexte économique compliqué en raison de la crise sanitaire. Dans ces conditions, elle pourrait avoir fort à faire face au ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, qui tient les cordons de la bourse.

Si ce dernier a promis que la relance, tournée en priorité vers les plus démunis, serait également verte, son action, ainsi que celle de tous les ministres reste quoi qu'il en soit soumise à l'évolution de la pandémie du coronavirus.

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