Santé publique France a publié le 23 juillet son point épidémiologique hebdomadaire sur la situation du coronavirus en France.
Le taux de reproduction du coronavirus, qui indique l’avancée ou non de la propagation de la maladie, est en baisse par rapport à la semaine dernière, puisqu'il est passé de 1,29 à 1,18. L'épidémie progresse toujours mais à une vitesse plus réduite.
Du 13 au 19 juillet, Santé publique France a recensé 4.397 nouveaux cas confirmés de coronavirus et 94 personnes en sont décédées. A noter que sur cette même semaine 344.357 patients ont été testés. Il faut aussi souligner que depuis le lundi 20 juillet, toutes les personnes de plus de 11 ans doivent porter un masque dans les lieux publics clos.
La situation la plus tendues se trouve en Bretagne. Là-bas, le fameux taux de reproduction atteint 1,87. Autrement dit, dans cette région, 10 personnes infectées en contaminent en moyenne 18 autres. L'épidémie est donc en progression mais ce chiffre reste en baisse par rapport à la semaine dernière. La Bretagne avait jusque-là été relativement épargnée par l’épidémie.
Derrière la Bretagne, les régions qui ont le taux de reproduction le plus important sont le Grand Est (1,72), la Nouvelle-Aquitaine (1,51) et le Pays de la Loire (1,49). «En outre-mer, aucune région ne présente un taux de reproduction effectif significativement supérieur à 1», a calculé Santé publique France.
Au 22 juillet, il existait 447 foyers de transmission du virus (ou cluster), dont 12 dans le département du Nord . Pour rappel, un cluster est défini par «au moins 3 cas confirmés ou probables dans une période de 7 jours, appartenant à une même communauté ou ayant participé à un même rassemblement de personnes, qu'ils se connaissent ou non».