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«Le moment le plus important depuis la création de l'euro» : ce qu'il faut retenir de l'intervention d'Emmanuel Macron

Le président de la République a vanté un accord historique pour l'Union européenne.[JOHN THYS / POOL / AFP]

Une semaine après son entretien du 14 juillet, Emmanuel Macron a de nouveau pris la parole à la télévision ce mardi soir, sur TF1. Il a notamment abordé l’accord obtenu le matin même sur le plan de relance européen et salué «le moment le plus important depuis la création de l'euro».

A quoi vont être utilisés les 40 milliards d'euros ?

Le chef de l’Etat a cherché à expliquer en quoi constitue concrètement ce plan, qui va permettre à la France de toucher 40 milliards d’euros à redistribuer. «Un accord historique», s’est-il réjoui.

L’agriculture et les départements ultra-marins se verront octroyer une part de ce budget. Le revenu des agriculteurs sera ainsi protégé pendant sept ans, a affirmé le président de la République.

Il s’agira aussi de financer l’emploi des jeunes et la création d’entreprises. Les investissements verts ont aussi été abordés, avec la rénovation thermique des bâtiments, qui seront financés par les 40 milliards d’euros, a annoncé Emmanuel Macron.

Comment ce plan de relance va-t-il être financé ?

Concernant le financement de ce vaste plan, «ce n’est pas le contribuable français qui paiera», a-t-il assuré. Les 750 milliards d’euros sont une dette commune, qu’il faudra rembourser grâce à des ressources propres, comme la taxe plastique pour les entreprises, une taxe pour les grands acteurs du numérique (les GAFA), qui ne sont pas assez sollicitées, a estimé Emmanuel Macron, ou encore une «taxe carbone aux frontières» sur les importations qui ne se plient pas aux règles des pays européens.

LA QUESTION DES MASQUES GRATUITS

Le chef de l'Etat a affirmé que le contribuable français n'avait «pas vocation à payer des masques» pour tout le monde, mais ceux qui ne peuvent pas en acheter seront «aidés», alors que le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos.

«TOLERANCE ZERO»

Emmanuel Macron a aussi été questionné sur la question du respect des mesures sanitaires. «Nous ne tolérerons aucun écart», a martelé le chef d’Etat, estimant que les soignants, pompiers et forces de l’ordre méritaient le respect dans leurs actions.

Il a également été question de sécurité, après un enchainement de faits divers violents qui ont marqué l’opinion publique (notamment les meurtres de la gendarme et judokate Mélanie Lemée ou de Philippe Monguillot, 58 ans, chauffeur de bus). Le président a prôné la «tolérance zéro», en demandant une réponse immédiate de la justice, mais aussi «un changement d’état d’esprit profond» au sein de la société. «Nous serons intraitables», a-t-il asséné.

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