Des aides financières mais pas de date de réouverture prévue pour les discothèques françaises. C'est ce qu'a annoncé vendredi le ministre délégué aux PME, Alain Griset.
Fermées depuis quatre mois à cause de la pandémie, les discothèques subissent de plein fouet ses conséquences économiques.
A l'issue d'une réunion avec les représentants du monde de la nuit, le ministre a dévoilé un dispositif de prise en charge de leurs frais fixes. Concrètement, les loyers, factures d'eau et d'électricité et autres frais seront pris en charge à hauteur de 15.000 euros par mois maximum, pendant trois mois, au lieu de 5.000 euros initialement prévus dans les dispositifs d'aides aux entreprises menacées de faillite.
«Ce plafond couvre les charges d'environ 85% à 90% des établissements du monde de la nuit», a calculé Alain Griset. Coût estimé ? 50 millions d'euros et 1.600 entreprises sont concernées.
Les discothèques bénéficieront également de dérogations pour avoir accès aux aides du fonds de solidarité aux entreprises mis en place pour soutenir les entreprises.
De nombreux patrons de discothèques s'inquiètaient du risque de ne plus pouvoir payer leurs loyers et de se faire expulser de leurs lieux d'activité par les propriétaires à partir du 10 septembre, date de fin d'application d'une ordonnance interdisant l'expulsion de bénéficiaires du fonds de solidarité.
Les annonces du ministres ont globalement satisfaits les représentants du secteur du monde de la nuit même si ces derniers souhaitent réouvrir le plus vite possible.