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Condition animale : l'absence de secrétariat d'Etat dédié indigne les associations

Les associations de protection animale souhaitaient quun ministère ou un secrétariat dEtat soit spécifiquement dédié à la défense de la cause animale.[Mladen ANTONOV / AFP]

Une «occasion manquée» voire «une honte», les mots sont différents mais le sentiment est le même : l'absence de secrétariat d'Etat à la Condition animale est une immense déception pour les associations. Leur réaction a été immédiate dimanche 26 juillet, après la publication de la liste des onze secrétaires d'Etat venus renforcer le gouvernement Castex.

Aucun d'entre eux ne s'est vu confié la thématique du bien être animal. Celle qui s'en rapproche le plus est sans doute Bérangère Abba, nommée à la Biodiversité. Sur Twitter, elle a cité «la préservation du vivant» parmi ses attributions.

Une formule reprise par les militants de L214 qui se sont demandés si cette mission «concernera tous les animaux», avant d'ajouter que ceux «utilisés comme ressources alimentaires, objet de distraction ou matériel de labo sont encore oubliés».

A l'origine, les associations espéraient même un ministère dédié à la condition animale. Une pétition avait été rédigée en ce sens et signée par plus de 100.000 personnes. Un signe parmi d'autres de «la préoccupation grandissante des Français pour la cause animale», selon les membres d'Ethics for animals.

Dans un communiqué publié sur Facebook, ils dénoncent la situation critique des associations de protection animale et des refuges indépendants «qui ont perdu 32% de leurs ressources entre 2019 et 2020 et dont le déficit a fait un bond de 58% sur la même période du 1er janvier au 31 mai».

Ethics for animals insiste : «ce Secrétariat d'État, attendu depuis des années, aurait été un signe fort, une reconnaissance de cette attente de nos très nombreux concitoyens. Nous espérons cependant que l’exécutif entendra nos demandes, car Secrétariat d'État ou pas, il y a une véritable urgence à soutenir ce secteur».

Face à un gouvernement «sourd aux attentes de la population concernant la souffrance animale», Paris animaux zoopolis espère encore peser grâce au projet de référendum pour les animaux. Porté par une vingtaine d'associations et des personnalités telles que le journaliste Hugo Clément, il repose sur l'idée d'un référendum d'initiative partagée dont le but est de faire examiner un projet de loi constitué de six mesures contre la maltraitance animale.

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