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Saint-Etienne : la vidéo de l'agression d'une jeune fille entraîne l'ouverture d'une enquête

La victime a été entendue par la police, tout comme son agresseuse et deux complices présumés. La victime a été entendue par la police, tout comme son agresseuse et deux complices présumés. [DENIS CHARLET / AFP]

Frappée, humiliée, déshabillée. Une vidéo montrant l'agression d'une jeune fille par une autre dans les rues de Saint-Etienne (Loire) a largement circulé sur les réseaux sociaux ce week-end, provoquant l'ouverture d'une enquête.

Les images, particulièrement violentes, publiées sur Snapchat puis relayées par un compte sur Instagram, montrent une jeune fille se prendre plusieurs gifles ainsi qu'un coup de genou par une autre adolescente. Puis, en pleurs, elle se fait arracher son pull, son t-shirt et son soutien-gorge, sous les acclamations et les rires de plusieurs jeunes hommes, qui filment la scène.

Partagée par la suite sur Twitter, la vidéo a été vue sur le réseau social plus de 730.000 fois, provoquant l'indignation des internautes. Elle a été signalée sur la plate-forme gouvernementale PHAROS, permettant de déclarer des contenus illicites observés sur internet. De quoi conduire à l'ouverture d'une enquête par le parquet de Saint-Etienne lundi matin, pour violences avec préméditation et agression sexuelle, a révélé Le Parisien.

La victime et son agresseuse entendues

Depuis, selon les informations du Progrès, la victime, âgée de 14 ans, a pu être entendue par la police, tout comme l'agresseuse présumée, du même âge, ainsi que deux garçons de 15 ans, qui auraient filmé puis diffusé la scène sur les réseaux sociaux, et incité à la commission de ces violences.

La victime et son agresseuse seraient toutes deux en proie à de graves difficultés personnelles et sociales, indique Le Parisien, mais les raisons de leur différend restent pour l'heure inconnues. «Cette agression n'a absolument à voir avec un motif racial ou religieux», a tout de même tenu à souligner au quotidien le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz, démentant cette thèse soutenue par certains comptes influents d'extrême droite. 

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