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1er août : gaz, électricité, prime à la conversion... tous les changements

Les changements de début de mois ne prennent pas de vacances. Preuve en est avec ce 1er août qui, une fois encore, s’accompagne de plusieurs transformations.

Modification de la prime à la conversion, hausse des tarifs du gaz et de l’électricité... revue de détails des ajustements qui interviennent en plein cœur de l’été.

Les tarifs réglementés du gaz remontent

Après plusieurs baisses, retour à la hausse. A compter de ce samedi 1er août, les tarifs réglementés du gaz vont augmenter de 1,3 %.

Dans le détail, elle sera de 0,3 % pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,7 % pour ceux qui ont en font un double usage, cuisson et eau chaude, et de 1,4 % pour les foyers qui se chauffent au gaz.

Si les particuliers pourraient s'étonner de cette hausse, il n'en est rien du côté des professionnels du secteur pour lesquels cette augmentation était attendue.

«La crise sanitaire a entraîné une chute historique des prix du gaz naturel en Europe, ce qui pourrait se traduire par un rattrapage et donc une augmentation des prix en fin d’année», avertissait déjà le mois dernier la Commission de régulation de l’énergie (CRE), alors que le prix du kWh était historiquement bas.

Dans les faits, cette hausse devrait en inaugurer plusieurs autres dans le cadre d'un lissage censé se poursuivre durant huit mois, jusqu’à une stabilisation prévue pour la fin février 2021. 

Le prix de l'électricité augmente également

Du côté du prix de l'électricité, l'heure est également à la hausse. 

Les tarifs réglementés de l'électricité doivent en effet augmenter, de 1,55 % dès samedi.

Le régulateur de l'énergie a fait une proposition en ce sens au gouvernement, lequel doit entériner cette hausse.

Au total, ce sont près de 24 millions d'abonnés résidentiels encore dépendants des tarifs réglementés de l'électricité fixés par l'État (commercialisés par l’opérateur historique EDF) qui sont concernés ainsi que diverses entreprises locales de distribution opérant dans certaines villes.

Cette hausse «prend en compte l'évolution annuelle des tarifs des réseaux publics de transport et de distribution d'électricité» précise la Commission de régulation de l'énergie (CRE). 

La réforme de l'assurance chômage ajustée

La réforme de l'assurance chômage, entrée en vigueur le 1er novembre 2019, connaît elle aussi quelques modifications dans le cadre de la crise sanitaire.

Depuis le 1er novembre, il fallait avoir travaillé au moins pendant six mois sur les vingt-quatre derniers pour ouvrir des droits, contre quatre mois sur les vingt-huit précédents selon les anciennes règles.

Mais avec la pandémie de coronavirus, des changements sont apparus notamment pour l'ouverture des droits au chômage. 

Concrètement, pour les personnes dont la fin du contrat de travail intervient entre le 1er août et le 31 décembre 2020, l'ouverture des droits au chômage se fait selon les anciennes règles.

Le retour aux anciennes règles ne concernera donc pas les personnes ayant perdu leur emploi entre novembre 2019 et août 2020, ce qui aurait contraint Pôle Emploi à recalculer leurs droits.

Et une subtilité demeure : le retour aux quatre mois cotisés sera calculé sur les vingt-quatre derniers mois au lieu de vingt-huit, comme c'était le cas auparavant.

Par ailleurs, le seuil permettant un rechargement des droits, lorsqu’on travaille pendant sa période de chômage, restera aligné sur les conditions d’affiliation et sera donc de quatre mois (au lieu de six) alors qu’il n’était que d’un mois avant le 1er novembre.

A la publication des détails de ces ajustements, les syndicats avaient déploré un «accroc» aux annonces de l'exécutif.

Le ministère du Travail avait, lui, indiqué «avoir pris la décision qui se rapproche le plus possible des règles antérieures et qui soit techniquement faisable par Pôle emploi pour être le plus rapidement opérationnelle».

Le taux du livret A prêt à stagner

Sauf surprise, le taux du Livret A devrait, lui, continuer de stagner à 0,5 %, suivant la rémunération qui avait été fixée le 1er février dernier.

Le taux du placement préféré des Français peut, chaque année, être modifié le 1er août par le gouvernement sur recommandation de la Banque de France.

Mais, dans les faits, il est très peu probable que cela arrive. Pour modifier ce taux, il faudrait en effet appliquer une nouvelle formule de calcul, basée sur le taux d'inflation semestriel couplé à des taux interbancaires à court-terme. 

Or, cette formule mathématique conduirait à faire baisser le taux de rémunération du Livret A en-dessous de 0,5 %. De quoi faire grincer des dents dans l'opinion publique alors même que le taux du Livret A était encore de 1,75 % il y a à peine dix ans.

Reste que malgré ce taux historiquement faible, le Livret A continue de séduire les épargnants et cela s'est encore plus vérifié durant le confinement.

Au total, depuis janvier, ce sont 20,41 milliards d'euros qui ont été collectés.

Prime à la conversion va rimer avec modification

A partir du lundi 3 août, les conducteurs qui souhaitent acheter un véhicule éligible à la vignette Crit'air 1 ou 2, pourront profiter d'une prime de 1.500 à 3.000 euros. Un coup de pouce toujours bienvenu mais moindre puisqu'il était compris entre 3.000 et 5.000 euros précédemment.

De même, pour ce qui concerne l'achat d'un véhicule hybride ou électrique, la prime à la conversion est revue à la baisse puisqu'elle sera dorénavant comprise entre 2.500 et 5.000 euros suivant les revenus, alors qu'elle était d'environ 6.000 euros auparavant.

En revanche et bonne nouvelle, la prime pour la conversion d’un véhicule thermique en électrique, fixée à 5.000 euros, est conservée. Même chose pour la surprime de l’État offerte aux acheteurs vivant ou travaillant dans une zone à faible émission, fixée, elle, à 1.000 euros.

Un dépistage obligatoire au coronavirus dans les aéroports

Dès le samedi 1er août, les personnes provenant de seize pays devront se soumettre à un test de dépistage du coronavirus.

Les pays concernés sont les suivants : Etats-Unis, Emirats arabes unis, Bahreïn, Panama, Afrique du Sud, Koweït, Qatar, Israël, Brésil, Pérou, Serbie, Algérie, Turquie, Madagascar, Inde et Oman.

Une règle et une liste qui pourraient être revues en fonction de la situation épidémique.

Peut-être un «cadeau» des impôts 

Du côté des bonnes nouvelles, une fois n'est pas coutume, des millions de Français sont potentiellement concernés par un remboursement des impôts.

Le fisc doit en effet rembourser à une partie des contribuables un trop-payé suite au calcul de l'impôt sur le revenu de 2019.

Dans les faits, quelque 14 millions de contribuables ont déjà été remboursés en juillet.

Des paiements apparus sur leur compte bancaire, suivant des virements libellés «REMB IMPOT REVENUS», provenant de «DGFIP FINANCES PUBLIQUES».

Deux séries de remboursements effectuées le mardi 21 juillet et le vendredi 24 juillet, alors que la troisième et dernière session est programmée pour le vendredi 7 août.

L'allocation de rentrée scolaire versée le 18 août

Dans la série des changements devant avoir lieu plus tard dans le mois, de nombreuses familles auront à cœur de recevoir l'allocation de rentrée scolaire.

Cette année, elle sera versée le mardi 18 août et son montant s'élèvera à 369,95 euros pour chaque enfant âgé entre 6 et 10 ans.

Pour les enfants dont l'âge est compris entre 11 et 14 ans, elle sera de 390,35 euros, et enfin de 403,88 euros pour les jeunes de 15 à 18 ans (hors Mayotte).

Les soldes d'été vont prendre congé

Dernier changement à signaler en août : la fin des soldes d'été.

Démarrés le 15 juillet dernier pour seulement quatre semaines, contre six précédemment, ils s'achèveront donc le mardi 11 août pour tous les départements de métropole, y compris les Alpes-Maritimes, Pyrénées-Orientales et les deux départements de Corse.

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