Les tigres, insectes et autres reptiles ont-ils leur place à Fort Boyard ? Pour Hugo Clément, la réponse est clairement non. Participant à l'émission de ce samedi 1er août, le journaliste a fait savoir qu'il avait refusé de prendre part aux épreuves impliquant des animaux.
Venu pour récolter des fonds pour l'association Les matelots de la vie, qui emmène des enfants guéris de graves maladies faire de la voile, ce végétarien convaincu est connu pour son engagement en faveur de la cause animale.
Récemment, Hugo Clément s'est notamment engagé dans un projet de référendum d'initiative partagée, le référendum des animaux, dont le but est de faire examiner un projet de loi constitué de six mesures contre la maltraitance animale.
L'une d'elles demande l'interdiction des spectacles avec des animaux sauvages et, selon le journaliste, «dans leur forme actuelle, certaines épreuves de Fort Boyard seraient concernées».
«Je suis farouchement opposé à la captivité d'animaux sauvages dans un but de divertissement, comme c'est le cas sur le Fort, développe-t-il sur Instagram. Des tigres n'ont rien à faire derrière les barreaux au milieu de l'océan et les reptiles ou les insectes ne sont pas des objets avec lesquels j'ai envie de jouer».
Une prise de position qu'Hugo Clément affirme avoir partagé avec la production de l'émission : «je milite activement pour obtenir un Fort Boyard sans animaux le plus rapidement possible. J'ai fait part de ce souhait à la production. Nous n'avons pas besoin d'animaux pour faire une super émission de télévision».
Au contraire, avec sa participation et en refusant de faire les épreuves impliquant des animaux, il démontre qu’on peut faire une émission de Fort Boyard tout aussi intéressante et qui ne requiert pas la présence d’animaux à titre de divertissement.
— Maéva Gat. (@MaevaGat) August 1, 2020
Sur Twitter sa démarche a suscité des réactions contrastées, certains estimant que la participation du journaliste à Fort Boyard questionne la crédibilité de son engagement en faveur des animaux tandis que d'autres saluent l'initiative.