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Séparatisme : que va dire Emmanuel Macron ce vendredi ?

Ce vendredi Emmanuel Macron profitera des 150 ans de la République pour vanter le «patriotisme républicain». L'occasion d'adresser «un message fort contre les tentations séparatistes». Il y reviendra courant septembre, lorsque sera présenté le projet de loi sur ce thème.

Au Panthéon, le chef de l'Etat défendra les valeurs de la République et fustigera les «tentations séparatistes», avant de présider une cérémonie de naturalisation pour six nouveaux citoyens. Il commémorera ainsi le 4 septembre 1870, date de la proclamation de la Troisième république après la défaite de Napoléon III à Sedan.

Célébrer les valeurs de la République

Il en profitera pour célébrer les valeurs de la République contre les «forces obscurantistes» et les «replis communautaires». Ce discours «de conquête et de combat» sera «l'acte I» d'une série d'initiatives pour, a fait valoir l'Elysée, rappeler que certains ne veulent pas d'une société des droits de l'Homme.

«Plusieurs phénomènes battent en brèche ce qui était considéré comme des évidences, comme le droit au blasphème, avec un recul de la liberté d'expression et des stratégies séparatistes plutôt que de partager une histoire, une culture, une langue», a commenté l'entourage du président, en citant le séparatisme islamiste ainsi que des forces «à l'extrême droite et à l'extrême gauche». 

«L'histoire de France est un bloc que l'on ne divise pas»

Autre exemple, le déboulonnage de statues. «L'histoire de France est un bloc que l'on ne divise pas. La République pourra corriger mais n'efface pas», a répété l'entourage du chef de l'Etat.

Emmanuel Macron remet en chantier un dossier lancé en février, interrompu par la crise sanitaire. Il avait alors annoncé, dans un quartier populaire de Mulhouse, un plan contre le «séparatisme islamiste» comprenant la fin des imams étrangers détachés et un contrôle du financement des mosquées.

Le chef de l'Etat ne centrera pas son discours vendredi sur la sécurité mais «il s'inscrit dans les deux priorités à venir, l'ordre républicain, comprenant la sécurité et le séparatisme, ainsi que l'égalité des chances et l'émancipation» a souligné la présidence.

Ses conseillers ont énuméré les nouveaux moyens investis dans la sécurité depuis le début du quinquennat et condamné la «campagne sur le manque de réponse par rapport à ces phénomènes d'insécurité» , lancée notamment par des élus de droite.

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