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Pour Manuel Valls, l'islamisme est «l'ennemi et le défi de ce début de siècle»

L'ancien Premier ministre souhaite l'interdiction du salafisme.[ERIC FEFERBERG / AFP]

En réaction à l’attaque au hachoir qui a fait deux blessés vendredi devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, à Paris, l’ex-Premier ministre Manuel Valls a appelé à un «sursaut» contre l’islamisme, qu’il considère être «l’ennemi et le défi de ce début de siècle».

«La société s'est relâchée, nous nous sommes habitués à la violence ou à un antisémitisme virulent sur les réseaux. J'appelle à un changement d'état d'esprit. Il faut désigner clairement l'ennemi : c'est l'islamisme, le salafisme, les Frères musulmans, cet islam politique qui est un nouveau fascisme», a sans détour affirmé celui qui a connu de très nombreux attentats en 2015 et 2016 lorsqu’il était chef du gouvernement (parmi lesquels Charlie Hebdo, le Bataclan, Magnanville, Nice...).

«Il faut arrêter de s’excuser d’être Français»

«C'est toute la société française qui est placée par les jihadistes comme cible prioritaire, et notamment ceux qui incarnent le combat contre l'islam politique. C'est intolérable et cela demande un sursaut», explique-t-il au Parisien.

Manuel Valls en appelle à la «remobilisation du camp républicain et laïc», en s’en prenant notamment à une certaine partie de la gauche. «Il faut arrêter de s’excuser d’être Français et républicain», affirme-t-il.

Alors que le gouvernement actuel prépare un projet de loi contre le séparatisme, il demande l’interdiction du salafisme, tout en souhaitant que le débat sur l’interdiction des signes religieux ostentatoires à l’université et pour les accompagnants de sorties scolaires soit rouverts.

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