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Pédopornographie : gros coup de filet en France, une soixantaine d'interpellations

Une soixantaine de personnes, soupçonnées d'avoir téléchargé et consulté des milliers de photos et vidéos pédopornographiques, ont été interpellées (photo d'illustration). Une soixantaine de personnes, soupçonnées d'avoir téléchargé et consulté des milliers de photos et vidéos pédopornographiques, ont été interpellées (photo d'illustration). [LUCAS BARIOULET / AFP]

Un coup de filet massif, nécessaire pour répondre à l’ampleur du mal qu’il doit punir. Les forces de l’ordre ont procédé durant quatre jours, de lundi à mardi, à une soixantaine d’interpellations dans trente départements français, dans une enquête contre la pédopornographie.

Les agents de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) et de la Direction centrale de la police judiciaire ont ciblé des internautes utilisant des réseaux de téléchargement direct de fichiers, d’utilisateurs à utilisateurs. Un système qui n’utilise donc pas de serveurs et sert souvent à des pratiques illégales. Les suspects ont ensuite été identifiés grâce au traçage de leurs adresses IP.

Parmi les nombreuses perquisitions, menées notamment en Ile-de-France, en Loire-Atlantique, dans l’Isère ou le Pas-de-Calais, les enquêteurs ont mis la main sur 67 ordinateurs, téléphones ou tablettes, ainsi que 100 disques durs externes et des clés USB.

Un couple, un imam, des professeurs...

Des centaines de milliers de photos et vidéos pornographiques d’enfants y ont été découvertes. Mais plus ignoble encore, ces images ont permis de mettre en cause au moins quatre suspects pour des viols sur mineurs. Un nombre qui pourrait augmenter au fur et à mesure du visionnage des fichiers par les enquêteurs.

L’OCRVP indique avoir ciblé précisément les personnes interpellées, qui présentaient les profils les plus «dangereux et inquiétants». Plus d’une dizaine sont déjà connus pour pédopornographie et inscrits au fichier des délinquants et criminels sexuels.

Parmi les profils des suspects, âgés de 28 à 75 ans, figurent un couple, un informaticien père de famille (qui a reconnu violer sa fille de 14 ans depuis qu’elle a 9 ans), un imam, mais aussi des personnes dont le métier est lié à l’enfance, comme des professeurs, des éducateurs, des fonctionnaires de mairie ou un éducateur sportif, qui filmait notamment ses victimes à leur insu dans les vestiaires.

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