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Coronavirus : quelle est l'origine de la «règle des six» ?

Le chef de l'Etat demande aux Français de ne jamais se rassembler à plus de six dans la sphère privée.[Pixabay]

Parmi toutes les informations données par Emmanuel Macron, mercredi 14 octobre, la «règle des six» est à retenir. Toute la vie sociale des Français est censée reposer sur cette consigne, au moins pour les prochaines semaines. Elle exige de ne jamais se réunir à plus de six personnes, dans la sphère privée comme ailleurs.

«On essaie, quand on invite des amis, de ne pas être plus de six à table. Et on évite de se regrouper à plus de six. Cette règle des six, il faut essayer de se l'appliquer à soi-même, parce que ça va nous aider à freiner tout cela dans la France entière», déclarait le chef d'Etat. Ce faisant, il transpose à la vie privée ce qui était déjà d'actualité dans les lieux publics.

En effet, la «règle des six» était inscrite dans le nouveau protocole sanitaire entré en application au début du mois d'octobre. Elle impose aux restaurants situés en zone d'alerte maximale de limiter leurs tablées à six convives maximum, contre dix auparavant.

Dans la sphère privée, l'objectif est de freiner la propagation du coronavirus en limitant le nombre de personnes que l'on côtoie de manière proche et répétée. Invité de franceinfo le 10 septembre, Bruno Lina, membre du Conseil scientifique, expliquait déjà : «Il s'agit de définir en fin de compte quel est le groupe avec lequel vous êtes régulièrement en contact, pour lequel vous continuez donc à avoir une vie sociale, mais que vous restreignez de façon à éviter le brassage des personnes».

Le virologue précisait alors qu'«il n'y a pas de chiffre magique». Cela peut-être six ou un autre, tant qu'il est restreint car «il est clair que quand on a un groupe de 70 personnes, on a dix fois plus de chances de rencontrer quelqu'un qui est malade que si on a un groupe de sept».

D'ailleurs, si la Grande Bretagne applique comme la France la «règle des six», d'autres pays adoptent le même concept, avec un chiffre différent. En Belgique par exemple, les habitants ne sont autorisés à voir, sans masque, que trois personnes maximum, en plus des membres de leur foyer. Et ce, depuis la sortie du confinement.

Ces mesures, bien que légèrement différentes, reposent sur une seule et même idée : celle de «bulle sociale», formulée par Olivier Véran lors de son intervention du 23 septembre. Il préconisait lui aussi de ne pas «multiplier les dîners» et d'«éviter de sortir plusieurs fois par semaine avec des personnes différentes». Un «effort collectif» qui, selon le ministre de la Santé, «est la clé de notre capacité à maîtriser le virus».

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