Un jeune homme, armé d'un couteau, a tué jeudi matin trois personnes dans l'église Notre-Dame de l'Assomption de Nice. Les victimes sont deux femmes, une sexagénaire et une quadragénaire de nationalité brésilienne, et le sacristain de la basilique, un homme de 55 ans. 19h07 Un homme de 17 ans a été placé mercredi en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque au couteau dans une église de Nice, jeudi dernier, qui a causé la mort de trois personnes, a-t-on appris de source judiciaire. Ce mineur, interpellé en Seine-Saint-Denis, est soupçonné d'avoir été en contact par messagerie avec l'assaillant tunisien, Brahim Aouissaoui, selon cette source. MARDI 3 NOVEMBRE 19h02 L’hommage national aux trois victimes se déroulera le samedi 7 novembre à Nice, en présence du Premier ministre Jean Castex. Le lieu de la cérémonie n’a pas encore été défini. Lundi 2 novembre 20H10 Un Tunisien de 29 ans, entendu dans l'enquête sur l'attaque mortelle au couteau de la basilique à Nice, est soupçonné d'avoir fait le trajet migratoire avec l'assaillant, a-t-on appris de sources concordantes, tandis que trois gardes à vue ont été levées dimanche. Ce ressortissant tunisien, interpellé samedi après-midi à Grasse (Alpes-Maritimes), «est suspecté d'avoir côtoyé l'auteur lors de son trajet migratoire», a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Il est «sûrement» arrivé en France depuis peu, a-t-elle ajouté. «Il est susceptible d'avoir voyagé avec» l'assaillant, Brahim Issaoui, Tunisien lui aussi, a relaté une source proche de l'enquête. Dimanche, il était toujours en garde à vue avec deux hommes de 25 et 63 ans, présents à son domicile. 12h44 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a estimé que l'auteur présumé de l'attaque mortelle au couteau jeudi dans la basilique de Nice, était «manifestement» venu en France «pour tuer», dans un entretien au journal la Voix du Nord publié dimanche. Le Tunisien de 21 ans, blessé grièvement lors de son arrestation, «n’était présent sur le territoire national que depuis quelques heures. Il est manifestement venu là pour tuer. Comment expliquer sinon pourquoi il s’est armé de plusieurs couteaux à peine arrivé», affirme le ministre. «Bien sûr, il appartient au procureur antiterroriste de définir quand son projet meurtrier s’est construit. Mais il n’est visiblement pas venu pour obtenir des papiers», a-t-il ajouté. Selon une source proche de l'enquête, l'homme est arrivé à Nice mardi et a été repéré par des caméras de vidéosurveillance à proximité de la basilique la veille des faits. Avec des antécédents judiciaires de droit commun - violence et drogue -, il avait quitté mi-septembre la ville de Sfax, au centre de la Tunisie, où il vivait avec sa famille. Arrivé clandestinement en Europe par l'île italienne de Lampedusa le 20 septembre, il aurait débarqué sur le continent, à Bari, dans le sud de l'Italie, le 9 octobre. 10h29 Deux hommes âgés de 25 et 63 ans ont été interpellés, portant à six le nombre de personnes placées en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque mortelle au couteau dans la basilique de Nice, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Les deux hommes ont été interpellés samedi en fin d'après-midi au domicile d'un individu arrêté quelques heures plus tôt, vers 15H00, à Grasse (Alpes-Maritimes), a précisé cette source. Ce dernier, un ressortissant tunisien de 29 ans, est soupçonné d'avoir côtoyé l'assaillant. Trois autres suspects étaient toujours en garde à vue dimanche: un homme de 47 ans, arrêté jeudi soir après avoir été vu aux côtés de l'agresseur sur des images de vidéosurveillance la veille de l'attaque, et un individu de 35 ans, interpellé vendredi à Nice pour avoir été en contact avec l'auteur présumé de l'attaque. Le cousin du deuxième suspect, âgé de 33 ans, présent à son domicile au moment d'une perquisition des policiers, a aussi été arrêté. L'assaillant présumé, un Tunisien de 21 ans, gravement blessé par balles par une patrouille de la police municipale, n'a pu être entendu par les enquêteurs. Dimanche 1er novembre 17H59 Un ressortissant tunisien de 29 ans a été interpellé samedi, portant à quatre le nombre de personnes placées en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque mortelle dans la basilique de Nice, a-t-on appris de source judiciaire. Le quatrième suspect, interpellé à Grasse (Alpes-Maritimes) et placé en garde à vue vers 15H00, est soupçonné d'avoir côtoyé l'assaillanta précisé cette même source sans plus de détails sur le profil du jeune homme. Trois autres hommes sont en garde à vue: jeudi soir, un premier suspect âgé de 47 ans avait été arrêté après avoir été vu aux côtés de l'agresseur sur des images de vidéosurveillance la veille de l'attaque. Le deuxième, âgé de 35 ans, a été interpellé vendredi à Nice entre 18H30 et 19H00 pour avoir été en contact avec le tueur la veille des faits. Un troisième homme âgé de 33 ans est entendu par les enquêteurs: cousin du deuxième suspect, il était présent lors de la perquisition des policiers au domicile de ce dernier. «On essaie de clarifier son rôle dans tout ça», a précisé la source judiciaire. Les trois hommes étaient toujours en garde à vue samedi, a précisé la source judiciaire. 9h47 Le troisième individu interpellé ce samedi est le cousin de la deuxième personne placée en garde à vue vendredi, a indiqué une source judicaire à CNEWS. 9h45 9h12 Après l'interpellation d'un homme ayant été en contact avec l'assaillant vendredi, un troisième homme a été placé en garde à vue ce samedi dans l'enquête sur l'attaque mortelle dans la basilique de Nice, selon une source judiciaire. Il s'agit d'un proche de l'individu placé en garde à vue vendredi soir. L'homme, âgé de 33 ans, était présent lors de la perquisition vendredi soir des policiers au domicile du deuxième suspect soupçonné d'avoir été en contact avec l'assaillant la veille des fait. "On essaie de clarifier son rôle dans tout ça", a précisé la source judiciaire. Samedi 31 octobre 21h28 Un deuxième homme, qui avait été en contact avec l'assaillant, a été interpellé et placé en garde à vue ce vendredi. L'homme, âgé de 35 ans, est soupçonné "d'avoir côtoyé l'auteur des faits la veille de l'attaque, comme le premier" suspect, âgé de 47 ans, qui est en garde à vue depuis jeudi soir, a précisé une source judiciaire à l'AFP. Il a été interpellé entre 18H30 et 19H00 à Nice, selon la source judiciaire et une source proche de l'enquête. 15h04 Quelque 7.000 membres des forces de l'ordre, dont pour moitié des gendarmes réservistes, seront mis dès lundi à disposition des préfets pour assurer la sécurité, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin au lendemain de l'attaque au couteau de Nice. "Le conseil de défense a décidé de l'augmentation de notre posture de vigilance", a déclaré M. Darmanin à l'issue de sa réunion autour d'Emmanuel Macron. 13h04 L'auteur présumé de l'attentat de Nice, issu d'une famille modeste habitant Sfax, dans le centre de la Tunisie, était arrivé en France la veille selon ses proches, qui décrivent un jeune homme s'étant tourné vers la religion depuis deux ans. "Ce n'est pas normal", répète son frère Yassine, peinant à croire et à comprendre comment l'auteur, âgé d'à peine 21 ans, pourrait en être arrivé là. "Depuis qu'il a abandonné le lycée, il a travaillé dans la réparation des motos", explique sa mère, en pleurs, tenant dans les mains la photo de son fils en sweat à capuche blanc. 12h51 La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a demandé vendredi au gouvernement de mener "vraiment" la guerre contre l'islamisme, appelant à dissoudre l'UOIF, au lendemain de l'attaque au couteau dans une église de Nice. "Il faut vraiment mettre en place un plan global de lutte contre l'islamisme, sinon nous viderons la mer avec une petite cuillère et nous continuerons à être déchirés par les attentats qui se multiplieront dans notre pays", a estimé la députée du Pas-de-Calais qui est désormais à l'isolement parce qu'elle est "cas contact" Covid-19. 09h33 Fnac-Darty a décidé de maintenir ses magasins ouverts en France pendant le reconfinement décidé par l'exécutif, s'appuyant sur la dérogation accordée à certains commerces pour subvenir aux besoins des salariés en télétravail, a-t-on appris vendredi auprès du groupe. Fermés pendant le premier confinement, ces magasins seront accessibles normalement, pour tous les types d'achats, dans le respect des règles sanitaires mises en place depuis leur réouverture en mai. 09h21 Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé vendredi sur Europe 1 à "garder son sang froid", après l'attentat de Nice, mettant en garde contre ceux qui voudraient outrepasser "l'Etat de droit". "Il va falloir garder son sang froid", c'est-à-dire "d'un côté condamner sans ambiguïté l'islamisme radical, et de l'autre côté ne pas tomber dans une espèce d'amalgame et de confusion des sujets", a estimé M. Berger. "J'en entends qui disent peu importe l'Etat de droit, maintenant c'est la bataille qu'il faut mener. Non, gardons notre sang froid. Ce qui nous distingue de ces barbares, c'est qu'on a des règles, des filets de sécurité démocratiques", a-t-il lancé. "J'ai beaucoup de craintes sur la division de la société", a ajouté M. le leader syndical, qui s'est dit "assez inquiet de notre incapacité à poser les vrais débats et à accepter la complexité de ces débats". 08h15 Un homme de 47 ans a été placé en garde à vue, selon une source judiciaire à CNews. L'homme aurait été en contact avec l'assaillant la veille des faits, rapporte une source proche de l'enquête, qui a toutefois appelé à la prudence quant à la nature de leurs échanges. Toujours selon cette source, l'homme aurait été interpellé à 21h50. 06h15 Le point sur l'enquête au lendemain de l'attaque, sur CNews.