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Attentat de Nice : les obsèques de l’une des victimes célébrées en la basilique Notre-Dame

Appréciée pour sa générosité, son énergie et son sourire, cette Brésilienne de 44 ans vivait depuis environ trente ans dans la capitale azuréenne.[DR]

Une semaine jour pour jour après la mort brutale et tragique de Simone Barreto-Silva, ses obsèques ont été célébrées ce jeudi en la Basilique Notre-Dame, sur l’avenue Jean-Médecin.

Les proches de la troisième victime de l’attentat qui a ensanglanté Nice jeudi dernier étaient venus lui dire adieu. Des obsèques particulièrement émouvantes puisqu’ils se sont déroulés à l’endroit même où le terroriste Brahim A. a sauvagement assassiné à l’arme blanche Simone ainsi que deux autres fidèles : Nadine Devillers (60 ans) et Vincent Loques (55 ans).

Généreuse, énergique et souriante 

Appréciée pour sa générosité, son énergie et son sourire, cette Brésilienne de 44 ans vivait depuis environ trente ans dans la capitale azuréenne où elle exerçait la profession d’aide-soignante auprès de personnes âgées. De son Brésil natal, Simone avait gardé son amour pour la musique et surtout pour la danse. Un art auquel elle s’adonnait au sein de la troupe de samba Brasuca Show. 

« Un courage inimaginable »

Présent aux obsèques de Simone Barreto-Silva, le député des Maritimes Éric Ciotti a insisté sur son grand courage. Ce même courage qui l’a poussée à s’extraire de la basilique, alors qu’elle était grièvement blessée, pour se réfugier dans un restaurant voisin et de s’accrocher à la vie pendant l’intervention des secours, malheureusement en vain. 

« Si Simone a eu la force de résister au barbare qui l’a attaqué, la force de puiser au plus profond d’elle pour s’accrocher à la vie et parler une dernière fois de ses enfants au monde avec un courage inimaginable », a expliqué l’élu tout en insistant sur le devoir de solidarité de la collectivité à l’égard de sa famille.

« Simone laisse derrière elle, trois magnifiques enfants, a-t-il précisé. Le département des Alpes-Maritimes accompagnera ces enfants jusqu’à leur majorité. Ils deviendront pupilles du département ». Le maire de Nice Christian Estrosi était également présent aux obsèques.

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