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Confinement : des mesures de restriction vont «perdurer», confirme Jean Castex

Convoqué ce mardi 17 novembre par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la gestion et les conséquences de l’épidémie de coronavirus, le premier ministre, Jean Castex, a confirmé que des mesures de restriction «perdureront» après le confinement.

Si ces «dispositions de freinage», comme les a qualifiées le chef du gouvernement ne sont, à ce stade, pas connues en détails, Jean Castex vient néanmoins appuyer la thèse, selon laquelle il n'y aura pas un déconfinement comme en mai mais un déconfinement par paliers progressifs, qui doivent encore être fixés sur une échelle de temps. 

«Pas un retour à l'avant-confinement»

«Mieux la phase actuelle de confinement produira ses effets, plus vite nous pourrons passer à une phase suivante, mais qui ne sera pas un retour à l'ante (avant, NDLR) confinement», a ainsi déclaré le Premier ministre devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale.

«C'est-à-dire qu'il y aura des dispositions de freinage qui perdureront», par exemple dans certains «ERP» (établissement reçevant du public, NDLR) «parce que la situation se sera améliorée mais pas suffisamment», a-t-il insisté.

«Eviter le stop and go»

«L'idée est que nous gérions plus dans la durée», a-t-il ajouté, plaidant pour «éviter le stop and go», c'est-à-dire l'alternance de périodes de confinement et de déconfinement.

Le Premier ministre a par ailleurs rappelé qu'une échéance au 1er décembre avait été fixée par Emmanuel Macron, afin de revoir ou non les modalités de l'actuelle confinement.

La prise de parole de Jean Castex intervient par ailleurs à la veille d'un nouveau conseil de défense, et alors que, selon une information du Figaro, le chef de l'Etat prévoirait justement de s'adresser aux Français la semaine prochaine. 

Nommé premier ministre par Emmanuel Macron le 3 juillet, Jean Castex avait auparavant été chargé de coordonner le travail de réflexion du gouvernement sur les stratégies de déconfinement.

Son audition à l'Assemblée, ce mardi soir, s'inscrit dans une série commencée en juin dernier. 

Forte d’une trentaine de députés venus de tous les groupes politiques du Palais-Bourbon, la commission d’enquête qui les encadre s'est donnée six mois pour faire la lumière sur «l’impact, la gestion et les conséquences» de cette crise sanitaire, alors que l'épidémie de Covid-19 a, à ce jour, fait plus de 45.000 morts en France.

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