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Migrants : un important campement en cours d'évacuation à Saint-Denis

Les forces de l'ordre ont entamé mardi matin l'évacuation d'un vaste campement de migrants situé à Saint-Denis. Les forces de l'ordre ont entamé mardi matin l'évacuation d'un vaste campement de migrants situé à Saint-Denis. [Christophe ARCHAMBAULT / AFP]

Les forces de l'ordre ont entamé ce mardi 17 novembre l'évacuation du vaste campement de migrants situé sous une bretelle d'autoroute au pied du Stade de France à Saint-Denis (93), où plus de 2.000 personnes s'étaient progressivement installées depuis cet été.

L'opération d'évacuation et de mise à l'abri de ces personnes vers différents centres d'accueil et gymnases d'Ile-de-France a débuté vers 7h et était toujours en cours à 11h30, encadrée par un important dispositif policier. Au total, 70 bus devaient acheminer les migrants vers 26 centres d'hébergement mis en place par la préfecture de Paris et d'Ile-de-France pour les accueillir.

Une opération d'envergure qui s'est éternisée jusque dans l'après-midi, plus de 10h après l'arrivée de policiers sur place. En début d'après-midi, plusieurs «centaines de personnes attendaient encore de pouvoir monter dans les bus», selon les associations sur place, qui ont également constaté l'utilisation de «gaz lacrymogène», «y compris sur les enfants». 

Jusqu'à 2.400 personnes à évacuer

Jusqu'à 2.400 personnes vivaient dans ce campement de fortune, installées parfois depuis le mois d'août, selon le décompte de l'association France terre d'asile. Constitué majoritairement d'hommes seuls, souvent originaires d'Afghanistan, le campement accueillait également quelques familles et femmes seules.

Pour assurer leur sécurité dans ce contexte sanitaire particulier, ils devront d'abord être testés au Covid-19 dans des centres de dépistage de l'ARS, avant d'être mises à l'abri dans des hébergements de la région ou isolées en cas de résultat positif.

«Un campement illicite» selon le ministre

Présent sur le terrain, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a déclaré que ces camps n'étaient «pas acceptables». «Cette opération a lieu pour faire en sorte que les personnes en situation régulière soient mises à l'abri et celles en situation irrégulière n'ont pas vocation à rester sur le territoire», a-t-il ainsi expliqué.

«Sur mon instruction, la préfecture de police de Paris procède ce matin à l'évacuation d'un campement illicite de 2.000 personnes vivant dans des conditions sanitaires déplorables à Saint-Denis (93)», a de con côté communiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur son compte Twitter.

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