Ce jeudi matin, le président de la Métropole Nice-Côte d'Azur a demandé au Gouvernement d’autoriser l’ouverture des stations du massif du Mercantour pour les fêtes, en respectant un protocole sanitaire très strict.
Plus de 2.500 emplois sont menacés. Près de deux mois après que la tempête Alex a ravagé les routes conduisant aux villages de l'arrière-pays niçois, les stations de sports d'hiver du Mercantour sont menacées de disparition, selon le président de la Métropole Nice-Côte d’Azur Christian Estrosi.
Quelques instants après l’annonce par le Premier ministre Jean Castex que les stations de sports d’hiver de France pourront ouvrir pour les fêtes, mais que les remontées mécaniques devront restées fermées afin de limiter la propagation du Covid-19, l’élu a demandé une dérogation. Ce jeudi, à la mi-journée, Christian Estrosi a sollicité une autorisation d’ouverture pour les fêtes des remontées mécaniques de toutes les stations situées sur le territoire de sa Métropole et dans tout le massif du Mercantour (Auron, Isola 2000, La Colmiane, Turini, Valberg, Beuil…). Des stations qui sont désormais à nouveau accessibles. «La tempête Alex a ravagé 50km de routes, a rappelé le maire de Nice. Nous avons travaillé comme des fous pour rétablir des accès routiers».
Tests PCR et jauge maximale
L’élu a rappelé que les stations maralpines avaient la particularité, au contraire des autres stations de l’hexagone, de fonctionner principalement avec une clientèle locale. Aussi, il propose de n’autoriser que les Azuréens (et les personnes possédant un appartement sur place) à se rendre dans les stations. Il propose également que l’accès à ces dernières soit conditionné à la présentation d’un test PCR de moins de trois jours.
Le protocole présenté par Christian Estrosi (en concertation avec les élus de montagne) prévoit également l’instauration d’une jauge maximale de skieurs (50% de la capacité des stations), le port du masque, la non-utilisation d’une place sur deux sur les télésièges et l'arrêt des télécabines. «Nos stations ne doivent pas subir la double peine des conséquences de la tempête et de celles de la crise sanitaire du Covid-19 ».