La technologie arrive dans nos quotidiens pour lutter contre le coronavirus. Certains voyageurs des Yvelines peuvent depuis ce lundi 7 décembre trouver des boutons d'arrêts holographiques dans leurs bus.
Ce dispositif novateur est testé dans cinq véhicules circulant dans les douze communes de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, dont la plus importante ville est Trappes. Baptisée «HoloStop», cette «exclusivité mondiale» vantée par la régie des transports franciliens remplace le bouton d'arrêt classique.
Les usagers n'ont alors qu'à «passer le doigt sur le bouton virtuel pour que celui-ci enregistre la demande d'arrêt. Le dispositif émet un court son et change brièvement de couleur pour informer que l’action a bien été prise en compte», explique la RATP. Concrètement, il faut donc appuyer dans le vide.
De quoi éviter aux voyageurs de tous toucher les mêmes surfaces de contact des boutons d'arrêt, et donc diminuer d'autant les risques de contamination au Covid. «Une étape supplémentaire», selon la RATP, après le renforcement du nettoyage des transports, avec en particulier le recours à la désinfection par nébulisation.
Ce système a été développé par la société française MZ Technologie, au profit de RATP Dev. Cette filiale du groupe RATP l'a donc mis en place sur le réseau Sqybus dans les Yvelines qu'elle opère pour le compte d'Ile-de-France Mobilités. Concernant son coût, il est «anecdotique comparé à l'équipement d'un bus», indique-t-on à la régie.
Ces boîtiers ont été mis en place pour une expérimentation de deux mois. Mais la RATP se prépare déjà pour la suite :«si ce test se révèle concluant, le dispositif pourrait être déployé sur d'autres réseaux de bus, en France et à l'international».