Le point de départ du calendrier de la vaccination est désormais connu. En France, les premiers vaccins seront administrés le dimanche 27 décembre, en même temps que le lancement de la campagne dans l'Union européenne.
Le gouvernement français devrait utiliser les vaccins de Pfizer / BioNTech, qui ont reçu le feu vert de l'Agence européenne du médicament. Pour la campagne dans son ensemble, le Premier ministre Jean Castex a distingué trois phases.
Première phase : à partir du 27 décembre
L'Agence européenne des médicaments a donné ce lundi 21 décembre son aval pour l'autorisation de mise sur le marché du vaccin Pfizer / BioNTech.
La France devrait disposer d'1,16 million de doses, qui seront alors injectées en priorité aux résidents des EHPAD.
Vaccin : "D'ici la fin décembre", la France recevra 1.160.000 doses, puis
"677.000 doses supplémentaires autour du 5-6 janvier" et "1.600.000 doses en février".#DirectAN #COVID19 pic.twitter.com/H8vUqPSVRt— LCP (@LCP) December 16, 2020
«Cette première phase s'échelonnera sur une période de six à huit semaines, pour tenir compte du délai de 21 jours entre la première vaccination et le rappel», a précisé Jean Castex.
Deuxième phase : Dès janvier 2021
Le Premier ministre a promis une «montée en puissance» de la vaccination dès janvier. Seront alors concernées les quelque 14 millions de Français «à risque» : soit les personnes âgées, les professionnels de santé, ou les personnes souffrant d'une pathologie particulière. Cette deuxième phase s'effectuera «au rythme de livraison des vaccins».
Troisième phase : Fin du printemps 2021
Enfin, la vaccination ne sera ouverte «à l'ensemble de la population» que dans «un troisième temps». Là encore, il y aura des publics prioritaires. D'abord «les personnes âgées de 50 à 64 ans, les professionnels dans les secteurs essentiels au fonctionnement du pays en période épidémique (sécurité, éducation, alimentaire), les publics vulnérables et précaires», a détaillé le ministre de la Santé Olivier Véran.
Comme l'a rappelé le Premier ministre, le début de la vaccination ne signifie pas la fin de l'épidémie. Les incitations à l'isolement et les dépistages se poursuivront donc dans les prochains mois. 4000 emplois seront également créés pour renforcer le traçage des cas.