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Cisgenre, gender fluid, non-binaire... Quelles différences ?

«Gender fluid», «Pansexuel», «non binaire», ces termes s'imposent de plus en plus dans le débat public. [Unsplash / Sharon McCutcheon / @sharonmccutcheon].

Le magazine «Zone Interdite», diffusé ce dimanche 10 janvier à 21h05 sur M6, propose un sujet intitulé «Ni fille, Ni garçon». L'enjeu : comprendre comment et pourquoi de plus en plus de jeunes revisitent les frontières du genre pour définir ce qu'ils sont ou leur sexualité.

«Gender fluid», «Pansexuel», «non binaire», ces termes s'imposent en effet de plus en plus dans le débat public. Et si pour la génération Z, soit les individus nés entre 1990 et 2010, ils peuvent être courants, c'est souvent beaucoup moins le cas chez leurs aînés, comme leurs parents. 

Voici donc un lexique pour s'y retrouver, d'autant plus que le phénomène va croissant.

Cisgenre

Une personne cisgenre est une personne dont l’identité de genre (masculin ou féminin) correspond au sexe avec lequel elle est née.

Par exemple, un homme se sentant pleinement homme dans un corps d'homme est donc un homme cisgenre.

Transgenre

Le terme générique «trans» est utilisé pour désigner des personnes dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance.

Il est d'ailleurs préférable d'employer le terme «transgenre» à celui de «transsexuel», jugé très stigmatisant.

De même, on notera qu'une personne transgenre est le contraire d'une personne cisgenre.

Gender fluid

Une personne «Gender fluid» est une personne dont le genre oscille entre la masculinité et la féminité.

Dans leur parcours de vie, les personnes gender fluid naviguent donc entre la masculinité et la féminité.

Non-binaire

Le terme «non-binaire», lui, se dit d’une personne dont l’identité de genre ne correspond ni aux normes du masculin ni à celles du féminin.

De ce fait, une personne qui ne se sent ni homme, ni femme, ou qui se sent justement les deux de façon pleine et entière, est dite «non-binaire»

Pansexuel

La notion de «pansexualité» est souvent rattachée à celle de «bisexualité». Elle recouvre pourtant une réalité plus vaste.

Issue du préfixe grec «pan» (qui signifie «tout»), la «pansexualité» renvoie ainsi à l’attirance (affective et/ou sexuelle) envers une personne quelles que soient ses caractéristiques de genre, de sexe ou de sexualité.

Queer

A la fois mouvement politique et identification personnelle, le terme «queer», qui signifie «bizarre en français», renvoie, lui, à la déconstruction des normes, notamment de genre et de sexualité. 

Simple mode ou vague de fond ?

Le documentaire diffusé ce dimanche soir, produit par Stéphanie Lebrun, note enfin qu'à ces termes, on pourrait également y associer le pronom «Iel» - prononcez Ièle (pronom d'usage pour ne dire ni «il» ni «elle»).

Purement journalistique, ce documentaire cherche surtout à savoir si le phénomène est éphémère ou s'il est annonciateur de profondes mutations.

La question se pose d'autant plus que, selon un récent sondage Ifop, 22 % des Français entre 18 et 30 ans, ne se sentent ni homme ni femme.

Par ailleurs, certains pays à l'étranger semblent même avoir totalement dépassé ces interrogations.

Notamment en Suède, pionnier de l'éducation non genrée, puisque depuis 1998, il n'y a plus dans ce pays scandinave de distinction entre les petites filles et les petits garçons à l'école.

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