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Repas à un euro, cours en présentiel, «chèque psy»… Emmanuel Macron au chevet des étudiants

Soutenir les étudiants en cette période de crise. Lors d’un échange avec des étudiants, ce jeudi à l’université Paris-Saclay (Essonne), Emmanuel Macron a évoqué le retour des élèves dans les amphis et l’accès à deux repas par jour pour le prix d'un euro chacun dans les restos U.

Cette mesure est une réponse pour la jeunesse étudiante, durement touchée par la crise sanitaire. Jusqu'ici, le repas à un euro n'était proposé qu'aux élèves boursiers, et cela une fois par jour.

Afin de combattre les éventuels effets psychologiques qui peuvent naître de cette situation particulière, Emmanuel Macron a en outre confirmé la création d'un «chèque psy», permettant aux jeunes qui en éprouvent le besoin de pouvoir consulter un psychologue et suivre des soins.

Le pensionnaire de l’Elysée a également émis le souhait que les étudiants puissent, s'ils le souhaitent, retourner suivre des cours en présentiel à l'université un jour par semaine.

Le chef de l'État a rappelé qu'«un étudiant doit avoir les mêmes droits qu'un salarié (...) S'il en a besoin, il doit pouvoir revenir à l'université un jour par semaine» dans des amphis avec une jauge maximum de 20%.

«il y aura des protocoles sanitaires stricts»

Emmanuel Macron a concédé que cette nouvelle mise en place «est assez compliquée à gérer. Je ne dis pas que c'est facile mais j'ai confiance dans vos responsables et dans les présidents d'université, leurs équipes», a-t-il insisté.

«Il y a eu des ouvertures depuis début janvier : traiter les plus fragiles par groupes de 10, le demi TD, mais ce n'est pas fait partout. (...) Ce que je veux maintenant, c'est que la règle soit très simple, elle va être préparée avec les universités», a-t-il annoncé. 

«Je ne sais pas vous dire ce qu'on devra faire pour le pays complet, le virus est très présent et il y a ces variants mais on ne peut pas, compte tenu de ce que votre génération a déjà vécu, ne pas prendre en compte le fait que vous avez le droit aussi d'avoir un peu besoin de présentiel, d'échanger avec des profs, de croiser d'autres élèves mais on doit le faire en tenant compte de cette situation sanitaire», a-t-il ajouté.

Selon le président, «évidemment il y aura des protocoles sanitaires stricts». «On ne peut pas préparer une reprise en deuxième semestre normale, on ne serait pas raisonnable», a-t-il lancé.

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