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Décès de Faustine Nogherotto : les circonstances de la mort de la chanteuse dévoilées

En 2016, Faustine Nogherotto avait participé à l'émission «N'oubliez pas les paroles» où elle avait fait part de son combat contre la maladie. [Capture d'écran Twitter]

Révélée en 2006 grâce au concours musical de téléréalité Star Academy, la chanteuse Faustine Nogherotto est morte le 29 janvier dernier. On sait à présent que la jeune femme de 31 ans a eu recours au suicide assisté en Belgique.

Quelques années après son passage au sein du célèbre château de Dammarie-lès-Lys, la jeune artiste blonde et pétillante s'était fait plus discrète, à la suite de plusieurs problèmes de santé.

Après une mononucléose, Faustine Nogherotto avait en effet découvert qu'elle était atteinte d'une encéphalomyélite myalgique. Cette maladie neurologique rare, parfois seulement abrégée par ses initiales «EM», provoque des fatigues chroniques très difficiles à gérer.

Un état médical compliqué mais qui s'était par la suite encore fragilisé par l'apparition, en 2013,  d'une maladie auto-immune, le syndrome de Gougerot-Sjögren qui touche les glandes salivaires et lacrymales.

L'encéphalomyélite myalgique et le syndrome de Gougerot-Sjögren sont deux maladies encore trop méconnues et souvent mal soignées. 

Gravement malade depuis dix ans

A sa mesure, sur les réseaux sociaux ou à l'occasion d'une réapparition récente à la télévision comme candidate du jeu de Nagui N'oubliez pas les paroles, sur France 2, Faustine Nogherotto faisait tout pour attirer l’attention sur le mal dont elle souffrait depuis maintenant dix ans, et parler des conséquences concrètes des deux maladies sur son état de santé. 

Ce samedi 13 février, soit deux semaines après la disparition de la chanteuse, Chantal Somm, fondatrice de l'association Millions Missing France, une structure d'accompagnement de malades et d'orientation vers des structures dédiées à la fin de vie, a ainsi révélé au Figaro que l'état de Faustine Nogherotto était devenu à ce point insupportable que la jeune femme avait fait appel à son association.

«Son dossier de demande de suicide assisté était monté depuis deux ans et c'est l'aggravation de son état de ces derniers mois qui a permis son acceptation dans ce programme d'aide», a précisé la responsable associative qui se bat auprès des pouvoirs publics pour que l'encéphalomyélite myalgique soit mieux prise en charge en France.

«Il n'y a pas de recherches en France et il n'y a pas d'avancée», avait d'ailleurs déploré Faustine Nogherotto avant de s'en aller.

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