En direct
A suivre

Vacciné, Nicolas Sarkozy critique la campagne de vaccination

Nicolas Sarkozy, 66 ans, a reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19. [Bertrand Guay / AFP]

Nicolas Sarkozy, 66 ans, serait déjà en partie vacciné contre le Covid-19. Ce qui ne l'empêche pas de critiquer la gestion de la campagne d'injection par le gouvernement.

Selon nos confrères de L'Express, l'ancien chef de l'Etat juge la campagne de vaccination, entamée le 27 décembre dernier dans le pays, trop lente. Celui qui fût président de 2007 à 2012 plaide pour créer plus de «vaccinodromes». Cela consiste à transformer de grandes salles (salles des fêtes, gymnases, etc.) en centres de vaccination, comme lors de l'épidémie de grippe A en 2009. A l'heure actuelle, 2,4 millions de Français ont reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19. 

Autre préoccupation de Nicolas Sarkozy : le vaccin russe Spoutnik V. «Le vaccin Spoutnik V, quand est-ce qu'il va le mettre sur le marché ? C'est cet après-midi qu'il faut le signer !», répèterai-il en petit comité, toujours selon nos confrères. 

Rappelons que la France a pour l'instant autorisé trois vaccins contre le Covid-19 : Pfizer / BioNTech, AstraZeneca et Moderna. Spoutnik V n'a pas encore été approuvé par l'Agence française du médicament (ANSM).

A en croire l'Express, Nicolas Sarkozy aurait reçu une première injection en janvier à l'hôpital militaire de Percy, en région parisienne. Une vaccination qui en interroge certains, le procédé n'étant pour le moment ouvert qu'aux plus de 75 ans, aux soignants et aux personnes ayant une pathologie à risque. Interrogé sur les raisons de cette vaccination précoce, l'entourage de l'ancien président n'a pas souhaité faire de commentaire.

A voir aussi 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités