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Nord : une trentaine d'animaux massacrés dans un pré, tout un village sous le choc

Un poney a vu ses oreilles coupées, un détail qui fait rappeler les récentes mutilations d'équidés. [Photo d'illustration / Annie Spratt / CC Unsplash / @anniespratt].

La petite ville de Leforest, dans le Pas-de-Calais, continuait d'être sous le choc ce dimanche 28 février. Et pour cause : des individus se sont attaqués sauvagement cette semaine aux animaux d'une famille du coin. Un épouvantable carnage qui a décimé une trentaine de bêtes au total.

Comme le rapportent les médias locaux, La Voix du Nord et France 3 Hauts-de-France notamment, les atrocités ont été perpétrées durant cinq nuits.

Elles ont commencé sur quelques poules, retrouvées égorgées, avant d'aller crescendo. Ensuite, les individus se sont attaqués à des chevreaux, des oies, un poney ou encore un bouc.

A chaque fois, les cadavres des animaux étaient pour la plupart retrouvés alignés dans l'herbe.

La famille Crunelle, propriétaire de la ménagerie, est dans l'incompréhension la plus totale. Cyril, 88 ans, est particulièrement touché par la mort de «Tutulle» le poney, qui après avoir vécu auprès d'eux vingt années durant, a été retrouvé inerte dans un coin du pré.

Les oreilles de la bête ont notamment été coupées. Un élément troublant qui fait écho aux mystérieuses mutilations d'équidés perpétrées en 2020 dans plusieurs départements du pays.

La sidération est d'autant plus forte que, comme le souligne La Voix du Nord, les Crunelle «n'avaient aucun problème» avec personne. Mieux encore, leurs animaux étaient depuis des années très appréciés dans la commune.

Une plainte déposée

Dans ce contexte, la famille a bien entendu porté plainte. Interrogée par France 3, une femme membre d'une association engagée dans la protection animale a de son côté fait part de son indignation : «C'est difficile de concevoir des actes d'une telle monstruosité», a-t-elle résumé.

L'émoi a enfin eu un tel retentissement que le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a tenu à réagir sur Twitter tout en faisant part de son soutien à la famille Crunelle.

«Tout doit être mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ces actes de cruauté», a-t-il écrit. En attendant, les investigations se poursuivent et l'enquête a été confiée au commissariat de Lens.

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