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Vidéo : des policiers violemment attaqués lors d'une interpellation à Nice

Les forces de l'ordre à nouveau prises pour cible. Un équipage de police a été violemment attaqué par plusieurs dizaines d’individus dans la soirée du mercredi 24 mars dans le quartier de l’Ariane à Nice (Alpes-Maritimes), lors d’une interpellation.

La scène, filmée et abondamment diffusée sur les réseaux sociaux, témoigne de la violence des faits.

Tout est parti d’un banal contrôle effectué par des agents. Une patrouille de la Brigade spécialisée de terrain (BST) a intercepté un homme circulant sur un scooter, sans casque.

La situation a tout de suite dégénéré

Ce faisant, l’homme s’est mis à hurler pour ameuter d’autres individus. La situation a alors rapidement dégénéré et les policiers ont été attaqués par une cinquantaine de personnes, selon le syndicat Alliance police nationale.

Pendant que les forces de l’ordre tentaient seulement de faire leur travail et d’interpeller le mis en cause, elles ont en même temps dû faire tout leur possible pour se protéger de plusieurs projectiles lancés sur eux dont une poubelle, des barres de fer ou encore des bouteilles en verre, comme en témoignent les vidéos relayées.

Finalement, le jeune homme a pu être interpellé et les policiers ont enfin pu quitter les lieux. Mais ils n'ont pas tout à fait été au bout de leur peine dans la mesure où «les occupants d’un véhicule» ont poursuivi «la voiture de police pour tenter de libérer l’auteur des faits», a expliqué Alliance Police.

Deux policiers blessés

Au bilan, deux fonctionnaires ont été blessés durant cette intervention mouvementée. L’un à un genou, le second au niveau d’une main.

Toujours d'après le syndicat Alliance police nationale, les agresseurs «n’ont pas hésité à desceller des panneaux de signalisation pour charger les policiers». 

Au lendemain de l'affaire, Anthony Borré 1er adjoint au maire de Nice, Christian Estrosi, en charge de la sécurité, a dénoncé sur CNEWS des «faits inacceptables» et a plaidé pour «une peine à la hauteur de la gravité des faits». 

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