«Un infâme déchaînement de violences», selon le maire de la ville, Alexandre Vincendet. Rillieux-la-Pape était à nouveau le théâtre de violences urbaines ce 27 mars.
Celles-ci ont débuté après 20h, dans le quartier des Allagniers. Une vingtaine d'individus vêtus de noir ont incendié quatre voitures et un bus. Ils ont également tenté de scier le mât d'une caméra de vidéo protection, sans succès.
D'après une porte-parole des transports en commun, le conducteur du bus a assisté à la scène : les individus cagoulés lui ont demandé de descendre du véhicule avant d'y mettre le feu. La porte-parole a précisé que le chauffeur n'avait pas été agressé.
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— quenelledelyon (@quenelle_delyon) March 27, 2021
Lorsqu'ils ont voulu intervenir, les pompiers ont reçu des jets de mortier, selon le syndicat SUD des sapeurs-pompiers de la métropole de Lyon et du Rhône.
«Ces actes injustifiables sont le fait d'une bande mafieuse qui voit chaque jour son terrain reculer», a assuré Alexandre Vincendet, maire Les Républicains de la ville. «C'est ce même jour où un équipement public construit en plein coeur de la Ville Nouvelle ouvrait ses portes, qu'un commando de spécialistes des violences urbaines a décidé une nouvelle fois de faire vivre aux Rilliards trente minutes d'un infâme déchaînement de violences.» Rillieux-la-Pape avait en effet inauguré sa nouvelle médiathèque le matin-même.
Ce n'est pas la première fois que Rillieux-la-Pape fait face à des violences urbaines. Le 6 mars dernier, par exemple, 12 véhicules y ont été brûlés. Le maire, ciblé par des menaces de mort, avait alors assuré que ces dégradations étaient liées aux opérations anti-stupéfiants menées par les forces de l'ordre.
Des violences urbaines ont aussi lieu régulièrement à Bron, commune voisine de Rillieux-la-Pape. L'effectif des policiers devrait d'ailleurs être renforcé dans cette zone. «L'étau se resserre», affirme Alexandre Vincendet. «La République vaincra !»