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Christian Quesada avait déjà été arrêté il y a vingt ans pour exhibition sexuelle

Le criminel possède un lourd casier judiciaire.[Capture Youtube - Les 12 Coups de Midi - TF1]

Le documentaire intitulé «La face cachée de Christian Quesada» a révélé que l’ancien candidat des «12 Coups de Midi», récemment libéré de prison où il purgeait une peine pour «détention d'images pédopornographiques» et «corruption de mineur», avait déjà été condamné il y a vingt ans pour exhibition sexuelle.

L’homme, devenu célèbre pour son nombre record de victoires dans les 12 coups de midi sur TF1, n’en finit pas de faire froid dans le dos, et le documentaire, diffusé ce mardi sur RMC Story, a mis en lumière quelques passages méconnus de son effroyable parcours judiciaire. Ses premiers déboires avec la justice remontent en effet à… 2001. À l’époque, l’homme s’était masturbé devant des enfants.

«Je l’ai vu en 1999, quand j’étais au CM2, il nous avait appris à jouer aux échecs, se souvient une de ses victimes. Deux ans plus tard, j’étais en cinquième, je rentrais du collège donc il devait être 16- 17 h (…) Et au début, je voyais un homme au loin qui faisait pipi... Mais il s’avère que lorsque l’on est passé à son niveau, avec mes deux camarades, on s'est rendu compte qu’il jouait avec son zizi… Et là, il a commencé à nous courser ! », raconte ainsi Antoine qui avait ensuite tout révélé à ses parents. «En très peu de temps, je me suis retrouvé au commissariat avec mes amis et leurs parents. Une déposition a été faite. Je leur ai dit tout de suite que je savais qui c’était.»

Suite à son interpellation, Christian Quesada sera donc condamné une première fois pour exhibition. Il sera ensuite de nouveau inquiété par la justice en 2008, après la découverte de ses faux profils sur Internet par sa compagne. Christian Quesada se faisait alors passer pour une mineure pour demander des photos d’eux nus à des enfants et pré-ados. Il avait cette fois-là été condamné à 10 mois de prison avec sursis. Ce qui ne l’a pas empêché de récidiver.

Mis en examen pour «corruption de mineur» et «détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique» entre 2017 et 2019, il avait été condamné à trois ans de prison mais, par le jeu des remises de peine, vient d’être libéré après seulement deux passés derrière les barreaux.

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