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Alcool, examens, cantines… Les précisions de Jean Castex

Le Premier ministre Jean Castex a précisé, jeudi matin devant l'Assemblée nationale, les nouvelles restrictions annoncées la veille par le président Emmanuel Macron. Ces mesures visent à tenter de juguler la troisième vague de Covid.

Ces nouvelles mesures sont «nécessaires pour nous permettre de franchir un cap, espérons-le un dernier cap, dans la perspective du déploiement massif de la vaccination et d’un retour à une vie normale», a déclaré le pensionnaire de Matignon.

Jean Castex a notamment annoncé l'interdiction de la consommation d'alcool sur la voie publique.

Les crèches et établissements scolaires vont fermer pendant trois à quatre semaines, dont une à deux semaines de cours à distance et deux semaines de vacances unifiées sur tout le territoire.

Il a précisé que les motifs impérieux permettant des déplacements hors de son département incluront «ceux liés à un motif familial, comme par exemple accompagner ou aller chercher un enfant chez un parent, un grand-parent ou un proche».

Annonce dans les prochains jours pour les familles modestes

Le gouvernement compte aussi aider les «familles modestes dont les enfants n'iront plus à la cantine ou ne pourront plus bénéficier de petits-déjeuners gratuits», comme l'a promis le Premier ministre, avec des modalités précisées «dans les prochains jours».

Les concours de l'enseignement supérieur prévus au cours des quatre prochaines semaines «seront maintenus» et leurs conditions d'organisation «adaptées». Les examens ne pouvant se faire en distanciel seront en revanche «reportés autant que possible» sur «le mois de mai».

Durant son intervention, le pensionnaire de Matignon a tenu à condamner «sans réserve» ceux qui ne respectent pas «les règles sanitaires», visant notamment les participants à de récents «rassemblements festifs» ou ceux refusant le port du masque, qui devront être poursuivis «systématiquement» par les parquets.

La déclaration du Premier ministre «sur l'évolution de la situation sanitaire et les mesures nécessaires pour y répondre» a été suivie d'un débat et d'un vote devant les deux chambres du parlement.

Les oppositions de droite (LR) comme de gauche (LFI, PS, PCF) ont annoncé qu'elles ne prendraient pas part au vote, dénonçant un «piétinement du parlement» appelé à se prononcer sur des mesures déjà actées par l'exécutif.

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