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Restaurants clandestins : près de 1.000 clients verbalisés à Paris en 6 mois

Plus de 7.000 contrôles ont été réalisés par la police depuis fin octobre. [© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

En pleine polémique sur les dîners interdits, le ministère de l'Intérieur a indiqué ce mardi 6 avril que 1.000 clients environ de restaurants clandestins ont été verbalisés à Paris depuis le 30 octobre.

Depuis un peu plus de 6 mois, ce sont ainsi «7.345 restaurants» qui ont été contrôlés par les forces de l'ordre dans la capitale. Parmi eux, 300 ont reçu des contraventions pour ouverture irrégulière, et «près de 1.000 clients ont été verbalisés», selon le ministère de l'Intérieur.

Depuis vendredi, la polémique enfle concernant de luxueux restaurants clandestins à Paris, après la diffusion d'un reportage sur M6. Après avoir évoqué la présence de membres du gouvernement, l'un des organisateurs présumés de ces dîners, Pierre-Jean Chalençon, est finalement revenu sur ses propos.

«pénalisés comme chaque citoyen»

Interrogée sur CNEWS dimanche 4 avril, la secrétaire d'Etat à la citoyenneté Marlène Schiappa s'est montrée claire : «Si d'aventure il y avait des ministres ou des députés qui auraient enfreint les règles il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme chaque citoyen».

Et même si le porte-parole Gabriel Attal a bien été invité, plusieurs ministres ont démenti leur participation. Ce qui ne diminuerait en rien la portée des attaques contre ces repas interdits, sur les plans sanitaire, éthique et légaux.

Côté judiciaire, le procureur de la République de Paris a ouvert dimanche une enquête pénale, pour «mise en danger d'autrui et de travail dissimulé». La Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire est saisie.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a également indiqué dans un tweet avoir «demandé au préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s’ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners» :

Les organisateurs d'événements clandestins privés encourent 1 an de prison et 15.000 euros d'amende pour mise en danger de la vie d'autrui. Quant aux participants, ils risquent deux amendes de 135 euros pour non-respect du couvre-feu et non-port du masque.

Un calendrier précis a été mis en place pour la réouverture des restaurants et terrasses à partir du mois de mai.

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