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Retrouvé mort, un pommeau de douche enfoncé dans la gorge

Une enquête a été ouverte. [Photo d'illustration / Gérard Julien / AFP]

Une véritable scène d'horreur. Un homme d'une cinquantaine d'années a été retrouvé mort dans sa salle de bain à Avignon (Vaucluse) samedi 10 avril. Fait sordide, la victime avait un pommeau de douche enfoncé dans la gorge. La piste du suicide n'est pas écartée.

Ce sont des membres de la famille du défunt qui ont fait la macabre découverte, écrit Le Dauphiné Libéré.

Une autopsie doit être pratiquée mardi 13 avril à l'institut médico-légal de Nîmes (Gard) pour tenter d'en savoir plus sur les circonstances du décès. Or, et aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il pourrait s'agir d'un suicide.

Au vu des premières constatations, la police judiciaire n'a donc pas encore été mobilisée. Elle interviendra en fonction des résultats de l'autopsie, lesquelles permettront seules de savoir quelle procédure doit être précisément ouverte, souligne le quotidien régional.

A ce stade, après avoir pris connaissance de l'affaire, le parquet d'Avignon a demandé que deux enquêteurs de la Sûreté départementale, appuyés par des techniciens de l'identité judiciaire, procèdent à des constatations.

Les enquêteurs pleinement mobilisés

Celles-ci ont duré «une bonne partie de la journée», explique encore Le Dauphiné qui ajoute que les forces de l'ordre avaient bouclé le périmètre.

Une minutie très scrupuleuse qui s'explique par cette découverte particulièrement macabre qui interroge et interpelle. Dans ce contexte, les autorités ne veulent donc rien négliger.

Reste que si la piste du suicide était validée par l'autopsie et l'enquête, le mode opératoire retenu serait singulier, voire même exceptionnel.

En France, le mode de suicide le plus fréquent est en effet la pendaison (46 %), suivi de la prise de médicaments (16 %) et les armes à feu (15 %), avait relevé il y a quelques années une enquête relayée par Le Figaro.

Le quotidien précisait que pour les hommes les suicides par armes à feu arrivent en deuxième position, alors que, chez les femmes, la prise de médicament est le premier mode opératoire, devant la pendaison.

Chez les moins de 25 ans, le saut d’un lieu élevé arrive en première position. Même chose chez les plus de 85 ans.

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