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Etats généraux de la laïcité : tout savoir sur cette consultation lancée par Marlène Schiappa

De nombreux débats doivent avoir lieu d'ici l'été.[JEAN-PIERRE MULLER / AFP]

Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, a annoncé ce dimanche le lancement d’«Etats généraux de la laïcité», qui doivent se tenir jusqu’à l’été.

Comment vont-ils se dérouler ?

Ils débuteront à partir du mardi 20 avril, au Conservatoire national des arts et métiers (à Paris), avec «une conférence de haut niveau entre des intellectuels de toutes les sensibilités», a-t-elle indiqué au JDD. Le philosophe libéral Gaspard Koening ou l’essayiste féministe Caroline Fourest seront notamment présents.

Une fois la journée de lancement effectuée, des tables rondes et des groupes de travail s’organiseront jusqu'à l'été, pour échanger sur les divers sujets ciblés.

Quels thèmes de réflexion ?

Si la notion de laïcité, sa place dans la société française et la façon dont elle doit s’appliquer, seront logiquement le point central de ces Etats généraux, d’autres thèmes y seront associés au fil des échanges.

Ainsi, la liberté d’expression, la recherche, l’intégration et la jeunesse seront abordées via ce prisme. Marlène Schiappa a également indiqué que les associations et les syndicats auront «carte blanche» pour proposer des axes de réflexion.

Une grande consultation pour les jeunes

Les Etats généraux de la laïcité seront aussi l’occasion de mettre en place une grande consultation via la plateforme Make.org, qui s’adressera à «50.000 jeunes». Les participants y donneront leur vision de la «laïcité à la française», parfois mal comprise.

Un contexte particulier

Ces Etats généraux interviennent dans un contexte particulièrement crispé autour de la laïcité et de ce qui l’entoure. La notion, bousculée dans les établissements scolaires, a été associée aux débats et à la lutte contre les séparatismes, de même que celle contre l’islamisme. La ministre déléguée à la Citoyenneté a tenu à rappeler que cette valeur «n’est en aucun cas une arme de répression contre les religions». Elle a également souhaité sortir le sujet «de la tenaille entre d’un côté les identitaires d’extrême-droite et de l’autre les indigénistes et Europe Ecologie-Les Verts».

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