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Paris : l'agresseur de la femme poussée dans les escaliers du métro a été expulsé de France

L'homme a été arrêté ce dimanche 18 avril par les services de police intervenant dans le métro. L'homme a été arrêté ce dimanche 18 avril par les services de police intervenant dans le métro. [© Capture d'écran / Twitter]

Un geste particulièrement violent, qui a fait le tour des réseaux sociaux. Au point d'énerver au plus haut sommet de l'Etat. L'homme accusé d'avoir poussé une femme dans les escaliers du métro Porte de la Chapelle (18e), vendredi 16 avril, a été interpellé et expulsé ce lundi 3 mai.

«Grâce au travail des enquêteurs, le mis en cause de nationalité espagnole a été expulsé en Espagne le 2 mai et est désormais interdit d'entrer et de séjourner sur le territoire français», s'est ainsi félicitée la Préfecture de police de Paris ce lundi 3 mai.

L'homme arrêté en moins de deux jours

«Les policiers assurant la sécurité dans les transports ont interpellé ce matin [le 28 avril, ndlr] l'auteur de l'agression d'une femme à La Chapelle, suite à sa plainte hier», a ainsi fait savoir Marlène Schiappa sur Twitter, ce dimanche. La veille, la ministre déléguée au ministre de l'Intérieur s'était vivement émue du sort de cette femme poussée dans les escaliers du métro et l'avait invitée à porter plainte.

Pour rappel, les faits se sont déroulés vendredi 26 avril à l'entrée du métro Porte de la Chapelle (18e) à Paris. Sur une vidéo diffusée largement sur les réseaux sociaux, la scène est très claire : une femme et un homme se disputent, sans grande violence, jusqu'au moment où ce dernier vient pousser la femme du haut des escaliers. Quoi qu'un peu sonnée, celle-ci s'en sort finalement indemne, après avoir réussi à se rattraper in extremis à la rampe.

Des «faits inadmissibles» selon Marlène Schiappa, qui parle d'«harcèlement de rue» et d'«agression physique révoltante». La ministre avait d'ailleurs immédiatement signalé les faits à la préfecture de police (PP) de Paris réclamant que «l'auteur soit identifié et interpellé». Dans la journée, la PP avait d'ailleurs annoncé l'ouverture d'une «enquête [...] confiée au commissariat local», réitérant l'invitation de la ministre «à la victime à venir déposer plainte».

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