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Violé, tué et brûlé : le procès du meurtre du petit Tom, 9 ans, s'est ouvert ce lundi

En mai 2018, le corps de Tom, avait été découvert dans le jardin d'une maison abandonnée du Hérie-la-Vieville, en Picardie. [FRANCOIS LO PRESTI / AFP]

Le procès de Jonathan Maréchal, jugé pour le meurtre du petit Tom, neuf ans, dans un village de Picardie en 2018, s'est ouvert lundi aux assises de l'Aisne.

Le 28 mai 2018, le corps de Tom, quasiment nu et ne portant que des chaussettes et un T-shirt relevé au niveau du cou, avait été découvert par des gendarmes au fond d'un jardin d'une maison abandonnée du Hérie-la-Vieville, village de 230 habitants.

Son voisin, Jonathan Maréchal, aujourd'hui âgé de 30 ans, comparaît pour meurtre sur mineur de moins 15 ans et atteinte à l'intégrité du cadavre. L'homme, au casier judiciaire vierge et «schizoïde», selon sa défense, connaissait la victime.

Il est le dernier à l'avoir vu, et avait passé une partie de l'après-midi avec l'enfant à cueillir des cerises dans le jardin de la maison abandonnée où le corps a été découvert.

L'autopsie avait révélé que la mort de Tom était «due à un traumatisme crânien» et des traces de viol, qui serait post-mortem, ont été mises en évidence.

L'accusé a juste des «flashs»

Lundi matin, «sans surprise, l'accusé a plaidé non coupable. C'est forcément décevant, mes clients avaient l'espoir qu'on ait des aveux», a réagi l'avocat de la famille, Paul-Henri Delarue, pour lequel il existe un «faisceau de présomptions».

Pour lui, la culpabilité de l'accusé ne fait «strictement aucun doute», en s'appuyant sur la «découverte, quelques semaines plus tard dans un champ attenant au village, de vêtements, que Tom n'avait plus sur lui et de la tenue complète de l'accusé telle qu'il la décrite pendant ses "flash" de garde à vue».

La défense souligne quant à elle le «peu d'éléments matériels», notamment l'absence d'ADN, mis à part sur un bidon d'hydrocarbure retrouvé dans le jardin, et le manque de chronologie établie de la journée.

«Lors de ses "flash" en garde à vue, il se voit frapper sur quelque chose avec quelque chose, ça ne constitue pas un aveu parfait», souligne Cyrille Bouchaillou, avocat de Jonathan Maréchal. «A aucun moment devant les juges, il n'est passé aux aveux».

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