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Régionales : Valérie Pécresse entre en campagne et avance son programme écologique

La présidente sortante de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. La présidente sortante de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.[© BERTRAND GUAY / POOL / AFP]

Un mois et demi avant le premier tour des élections régionales, la présidente de la région Ile-de-France (Libres! ex LR) Valérie Pécresse a officiellement pris la parole pour la première fois ce mardi 4 mai en tant que candidate à sa réélection, afin de présenter son programme en faveur de l’écologie.

Parmi ses mesures phares, l’élue et son équipe ont cité l’approvisionnement de produits locaux et bio dans 100 % des cantines des lycées de la région, le soutien aux filières «historiques» de l’agriculture francilienne, telles que les filières maraîchère, vinicole et betteravière, l’objectif de rendre 500 hectares de terres agricoles à la nature ou encore le projet de faire de l’Ile-de-France une «région bleue» pour «que les Franciliens puissent se baigner dans les fleuves et les rivières de la région».

La pollution de l'air dans le viseur

La présidente de la région souhaite également s’attaquer à la pollution de l’air. Pour cela, elle veut doter toutes les écoles franciliennes de purificateurs d’air, afin d’y «diminuer les émissions de particules et lutter contre la propagation du Covid-19», la mise en place d’un plan de dépollution des enceintes ferroviaires souterraines, en améliorant les systèmes de freinage très polluants, ainsi que la création d’une subvention de 1 000 euros pour «encourager les Franciliens à abandonner le chauffage au fioul».

A noter que, dans le cadre de son programme de lutte contre la pollution de l'air, Valérie Pécresse s'est entourée d'un allié de choix : le président de l'association Respire, Olivier Blond. Peu connu du grand public, il a pourtant fait parler de lui – au travers de son association – en portant plainte contre la RATP pour «tromperie aggravée». Dans un communiqué, l'association accusait la régie des transports parisiens (RATP) de s’abstenir «délibérément d’alerter les usagers de son réseau sur les risques qu’ils encourent», soulignant que l'institution – qui gère les lignes de métro ainsi que certaines portions du RER A et B – «connait pourtant parfaitement l'état de pollution de son réseau».

Olivier Blond, qui a annoncé se mettre «en retrait de l'association pendant toute la période électorale» entend ainsi «poursuivre le combat contre la pollution de l’air» dans les transports en commun pourtant gérés par... la région Ile-de-France. Celui qui est professeur en santé environnementale a loué l'approche de Valérie Pécresse, qui propose selon lui «de vraies solutions pour trouver des moyens réels et concrets pour améliorer la situation».

Par ailleurs, Valérie Pécresse entend faire baisser les nuisances sonores. Pour ce faire, elle prévoit d’identifier les 100 points noirs de la région pour y «diminuer considérablement le problème», avec un «point spécifique autour des aéroports», et de créer un  «label Ile-de-France qualité sonore pour distinguer les chantiers les moins nocifs». 

Enfin, son équipe annonce le développement d’une application qui permettrait de géolocaliser les déchets sauvages et l’installation d’une déchetterie «à moins de 15 minutes de chaque grand chantier».

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