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Un député azuréen veut priver les terroristes étrangers des droits à la retraite en France

Le parlementaire (LR) Éric Pauget vient de déposer un amendement à l’Assemblée nationale visant à supprimer les pensions ainsi que les allocations de minimum-vieillesse des ressortissants étrangers de pays situés hors de l'espace Schengen définitivement condamnés pour terrorisme.

L’élu azuréen est en première ligne dans le débat sur la réforme de la justice dont l'examen se poursuit à l'Assemblée. Ce texte qui va notamment permettre aux détenus de travailler en prison leur ouvrira des droits au chômage, à la retraite et à formation professionnelle... y compris aux terroristes étrangers condamnés en France. 

Une possibilité à laquelle s'oppose le député LR.  « Comment peut-on accepter que ces individus puissent, à leur libération, prétendre à une retraite française ?, interroge Eric Pauget. Je considère que donner accès aux droits à la retraite et aux droits vieillesse générés par le travail carcéral est une bonne chose. En revanche, les accorder à des terroristes étrangers est tout simplement inacceptable (…) La France n’a pas à financer la retraite des terroristes étrangers », alerte le député de la 7e circonscription des Alpes-Maritimes qui a donc déposé un amendement visant à supprimer les pensions et les allocations de minimum-vieillesse aux ressortissants étrangers de pays situés hors de l'espace Schengen définitivement condamnés pour terrorisme. 

Faire payer une partie des frais de prison aux détenus

L’élu antibois avait déjà fait parler de lui la semaine dernière en déposant un autre amendement visant à faire payer aux détenus une partie de leurs frais de prison.

Une mesure à la fois « dissuasive et éducative » qui permettrait, selon Éric Pauget, de récupérer 80 millions d’euros par an pour financer les rénovations dans les établissements pénitentiaires français. 

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