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Seulement 2% des Français se disent végétariens

Le végétarisme est extrêmement minoritaire en France.[Bryan Steffy / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Alors qu’un bon quart des Français déclarent limiter leur consommation de viande, seulement 2,2% indiquent être devenus végétariens.

«L'attachement à la viande est toujours marqué », a décrit la chargée d’études pour FranceAgriMer, qui a commandé le sondage à l’Ifop. «89% des Français déclarent aimer le goût de la viande, 90% pensent qu'on peut manger de la viande et respecter le bien-être animal, 79% considèrent que manger de la viande est nécessaire pour être en bonne santé».

«Cependant, certaines remises en question se font sentir», a-t-elle nuancé à l'AFP, indiquant que «68% des Français sont d'accord avec l'idée qu'en France on consomme trop de viande», que ce soit en lien avec des questions de santé et/ou d'impact sur l'environnement.

Malgré ces remises en question, les trois quarts des Français se déclarent omnivores, c’est-à-dire qu’ils mangent de tout. 24% se disent flexitariens, ils diminuent leur consommation de viande, et donc 2,2% déclarent ne plus s’en nourrir du tout.

Les conditions d'élevage et d'abattage déplaisent aux végétariens

Chez les omnivores, 8% déclarent néanmoins limiter la viande et en consommer moins d'une fois par jour, a précisé la chargée d’études. Pour ceux-là, le prix «trop élevé» de la viande est la raison la plus citée.

Concernant les végétariens, en revanche, la raison la plus citée est les conditions d'élevage et d'abattage (68%), se rapprochant ainsi du véganisme. Cette motivation est par ailleurs importante (56%) dans le choix des flexitariens de modérer leur consommation, mais passe après la santé (62%).

La majorité des végétariens sont célibataires

Présentant la moyenne la plus élevée, les personnes suivant un régime sans viandes et flexitarien «ont un profil résolument urbain, féminin et diplômé, les omnivores étant majoritairement des hommes, surreprésentés parmi les habitants de petites villes ou de zones rurales et avec un diplôme inférieur au bac». En outre, la majorité des personnes dans un régime sans viandes sont célibataires et la présence d'enfants de moins de 15 ans est la plus élevée chez les omnivores.

«Adopter un régime restrictif est sans doute plus difficile quand il faut concilier ces pratiques alimentaires avec des goûts et des besoins d'autres membres du foyer», conclut la chargée d'études.

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