Le retour du soleil ne fait pas toujours que des heureux. Les personnes allergiques aux pollens risquent de souffrir de multiples symptômes dans les jours qui viennent. Dans son dernier bulletin, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) alerte sur la forte concentration de pollens sur l’ensemble du territoire français.
Le risque d’allergie sera « élevé à très élevé » préviennent les spécialistes. Après un mois de mai marqué par des températures fraîches, la brusque remontée du mercure a fait déferler une vague de pollens sur la France. Toutes les régions sont concernées. Sur sa carte, RNSA place la quasi-totalité des départements en rouge, soit le niveau maximum.
Dans le détail, ce sont principalement les graminées qui sévissent, précisément ceux qui provoquent le plus d’allergies. Dans le sud, d’autres types de pollens viennent compliquer la donne. « Autour de la Méditerranée, les concentrations de pollens de chêne, d’olivier et de pariétaire (urticacées) restent fortes avec un risque d’allergie de niveau moyen pour ces espèces-là » explique le réseau de vigilance.
Les quelques averses prévues ce week-end apaiseront temporairement la forte concentration des allergènes dans l’air mais ce répit sera de courte durée. Le beau temps et de fortes températures sont attendues ces prochaines semaines.
RNSA invite les personnes souffrant d’allergies à prendre leur traitement et à consulter un médecin si les problèmes persistent.
D’après le ministère de la Santé, près de 20 % des enfants à partir de 9 ans et 30 % des adultes souffrent d’allergies printanières.