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Affaire Bygmalion : Jean-François Copé attendu au procès

L’ancien patron de l’UMP doit être entendu. [CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP]

Trois semaines après sa réouverture, le procès de l’affaire «Bygmalion» doit connaître ce mercredi un instant important. Alors que de nombreux anciens cadres de l’UMP (devenu Les Républicains) ont défilé à la barre du tribunal correctionnel de Paris, Jean-François Copé, alors dirigeant du parti politique lors des faits reprochés, doit être entendu comme témoin.

Les avocats de plusieurs des 14 coprévenus ont notamment réclamé sa présence et demandé l'ouverture d'un supplément d’information le concernant, suite à de nouveaux éléments dans le dossier (sa signature apparaitrait sur une demande de prêt). La question sera tranchée au moment du jugement, le 22 juin, a décidé la présidente.

Bien qu’il ait déjà été blanchi dans cette affaire, les mots de Jean-François Copé seront donc largement attendus, avant le point d’orgue du procès que devrait constituer la présence de Nicolas Sarkozy, prévue le 15 juin. L’ancien président de la République est poursuivi pour financement illégal de campagne électorale.

Dans l’affaire Bygmalion, du nom d’une société de communication créée par deux proches de Jean-François Copé, la justice soupçonne le parti de droite d'avoir monté un système de fausses factures pour que les dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012 restent en-dessous du plafond autorisé par la loi. L'UMP faisait alors appel à Bygmalion, pour organiser de nombreux meetings. L’enquête n’a cependant pas établi que l'ancien chef d'Etat avait décidé de la mise en place de ce système, ni qu’il y avait participé ou même en avait été informé.

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